The Japan Times - Corée du Sud: le parti présidentiel veut le départ de Yoon, un "danger" pour le pays

EUR -
AED 3.857455
AFN 79.548725
ALL 98.604351
AMD 419.016177
ANG 1.89334
AOA 960.449795
ARS 1099.93151
AUD 1.662304
AWG 1.890438
AZN 1.780505
BAM 1.959482
BBD 2.121125
BDT 128.120755
BGN 1.960197
BHD 0.395812
BIF 3108.912446
BMD 1.050244
BND 1.416348
BOB 7.259434
BRL 6.183204
BSD 1.050564
BTN 90.570193
BWP 14.481074
BYN 3.438028
BYR 20584.773446
BZD 2.110225
CAD 1.504862
CDF 2988.992842
CHF 0.950528
CLF 0.037495
CLP 1034.60131
CNY 7.612059
CNH 7.612412
COP 4410.151179
CRC 530.086005
CUC 1.050244
CUP 27.831454
CVE 110.472592
CZK 25.084005
DJF 187.078873
DKK 7.461318
DOP 64.699731
DZD 141.261413
EGP 52.818851
ERN 15.753653
ETB 135.18066
FJD 2.420549
FKP 0.864967
GBP 0.843383
GEL 3.008903
GGP 0.864967
GHS 15.968627
GIP 0.864967
GMD 75.617324
GNF 9084.07014
GTQ 8.120259
GYD 219.789874
HKD 8.181145
HNL 26.750504
HRK 7.750323
HTG 137.23396
HUF 408.784718
IDR 16945.049422
ILS 3.761148
IMP 0.864967
INR 90.579832
IQD 1376.246833
IRR 44202.125892
ISK 146.424713
JEP 0.864967
JMD 165.270565
JOD 0.745046
JPY 163.972949
KES 135.743612
KGS 91.843851
KHR 4227.884356
KMF 496.131586
KPW 945.219306
KRW 1504.179602
KWD 0.323706
KYD 0.875533
KZT 544.117286
LAK 22893.365644
LBP 94076.19404
LKR 313.335815
LRD 208.007903
LSL 19.295459
LTL 3.101096
LVL 0.635282
LYD 5.168713
MAD 10.491315
MDL 19.54044
MGA 4909.131406
MKD 61.679076
MMK 3411.150061
MNT 3568.727672
MOP 8.429219
MRU 42.012948
MUR 48.678651
MVR 16.170813
MWK 1821.697186
MXN 21.169266
MYR 4.597442
MZN 67.110168
NAD 19.294906
NGN 1630.765748
NIO 38.662652
NOK 11.745716
NPR 144.910927
NZD 1.838452
OMR 0.404289
PAB 1.050544
PEN 3.901531
PGK 4.216924
PHP 61.330035
PKR 292.792206
PLN 4.217782
PYG 8312.382598
QAR 3.830197
RON 4.979833
RSD 117.214488
RUB 103.196751
RWF 1464.931873
SAR 3.938835
SBD 8.870933
SCR 15.068612
SDG 631.196005
SEK 11.465551
SGD 1.415608
SHP 0.864967
SLE 23.841239
SLL 22023.081894
SOS 600.422554
SRD 36.868849
STD 21737.92091
SVC 9.192273
SYP 13655.266532
SZL 19.300084
THB 35.307614
TJS 11.451054
TMT 3.675852
TND 3.343487
TOP 2.459775
TRY 37.480299
TTD 7.144289
TWD 34.370251
TZS 2662.367553
UAH 44.032843
UGX 3875.171253
USD 1.050244
UYU 45.675831
UZS 13624.602386
VES 59.039087
VND 26340.108062
VUV 124.687022
WST 2.94155
XAF 657.182545
XAG 0.034257
XAU 0.000378
XCD 2.838336
XDR 0.809413
XOF 657.191948
XPF 119.331742
YER 261.613839
ZAR 19.286578
ZMK 9453.447917
ZMW 29.178998
ZWL 338.177992
  • AEX

    -7.8200

    901.33

    -0.86%

  • BEL20

    15.2700

    4258.02

    +0.36%

  • PX1

    34.7300

    7927.62

    +0.44%

  • ISEQ

    41.2700

    10106.67

    +0.41%

  • OSEBX

    -13.8300

    1489.14

    -0.92%

  • PSI20

    -16.3000

    6503.73

    -0.25%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    25.6700

    3118.97

    +0.83%

  • N150

    -5.0600

    3369.78

    -0.15%

Corée du Sud: le parti présidentiel veut le départ de Yoon, un "danger" pour le pays
Corée du Sud: le parti présidentiel veut le départ de Yoon, un "danger" pour le pays / Photo: ANTHONY WALLACE - AFP

Corée du Sud: le parti présidentiel veut le départ de Yoon, un "danger" pour le pays

Le parti du président Yoon Suk Yeol a demandé vendredi le départ "rapide" du dirigeant sud-coréen, estimant que son maintien au pouvoir représente un "grand danger" pour le pays après son coup de force manqué en début de semaine.

Taille du texte:

M. Yoon avait proclamé par surprise la loi martiale tard mardi et fait déployer l'armée à Séoul en ciblant l'opposition, avant d'être obligé de rétropédaler six heures plus tard sous la pression du Parlement et de la rue.

"Au vu de nouveaux éléments, je crois qu'une suspension rapide du président Yoon Suk Yeol est nécessaire afin de sauvegarder la République de Corée (nom officiel de la Corée du Sud, ndlr) et sa population", a déclaré vendredi le chef du Parti du pouvoir au peuple (PPP), Han Dong-hoon.

Ces déclarations interviennent alors que le Parlement doit voter samedi sur une motion en destitution déposée par l'opposition. Elles font désormais apparaitre l'adoption de celle-ci inéluctable si M. Yoon ne démissionne pas d'ici là.

Le vote est prévu à 19H00 locales samedi (10H00 GMT), selon l'agence nationale Yonhap.

Dans son discours en forme de réquisitoire vendredi, M. Han a évoqué des "preuves crédibles" que le président avait ordonné l'arrestation de dirigeants politiques de premier plan dans la nuit de mardi à mercredi.

M. Yoon n'a par ailleurs rien fait contre des responsables militaires qui sont "intervenus illégalement" dans ce contexte et "ne reconnaît pas que cette loi martiale illégale est une erreur".

La Corée du Sud pourrait donc courir un "grand danger" s'il restait au pouvoir, a jugé M. Han.

Jeudi, Han Dong-hoon avait affirmé que le parti présidentiel ferait front contre la motion. Ce changement de discours semble finalement garantir son succès, alors l'opposition, majoritaire au Parlement, n'a besoin de rallier que huit élus du PPP.

Si le Parlement approuve, aux deux tiers, la destitution de M. Yoon, ce dernier sera suspendu, dans l'attente que la Cour constitutionnelle valide sa destitution. Une nouvelle élection présidentielle devra alors être organisée dans les 60 jours.

La cote de popularité de Yoon Suk Yeol a atteint un plus bas de 13%, selon un sondage Gallup publié vendredi.

- Enquête pour "rébellion" -

A la surprise générale, le président avait décrété la loi martiale mardi soir et tenté de museler le Parlement où son camp est minoritaire en y envoyant l'armée, qui avait mis le bâtiment sous scellés.

Des manifestants s'étaient aussitôt massés devant l'institution pour demander l'arrestation de M. Yoon, par ailleurs visé par une enquête pour "rébellion", a indiqué la police jeudi.

Ce crime est théoriquement passible de la peine de mort, qui n'est cependant plus appliquée en Corée du Sud depuis 1997.

Le président n'a pas été vu en public depuis son annonce de la levée de la loi martiale aux premières heures mercredi.

Jeudi, son cabinet a annoncé la démission du ministre de la Défense Kim Yong-hyun. Mais d'autres responsables-clés de son gouvernement s'accrochent, dont le ministre de l'Intérieur Lee Sang-min.

L'opposition cible également d'autres alliés de poids de M. Yoon, dont l'éphémère commandant de la loi martiale Park An-su, chef d'état-major de l'armée.

Yoon Suk Yeol avait expliqué avoir déclaré cet état d'exception pour protéger "la Corée du Sud libérale des menaces des forces communistes nord-coréennes et pour éliminer les éléments hostiles à l'Etat", dans un contexte de bras de fer sur l'adoption du budget 2025.

- Démocratie "piétinée" -

Les manifestations de milliers de Sud-Coréens devant les lieux de pouvoir se multiplient depuis lors.

"Notre démocratie sera piétinée si nous laissons M. Yoon au pouvoir un instant de plus", a assuré jeudi un manifestant, Park Su-hyung, 39 ans.

M. Yoon, élu de justesse en 2022 et qui n'a jamais disposé de majorité au Parlement, avait accusé les élus de l'opposition de bloquer "tous les budgets essentiels aux fonctions premières de la nation".

Malgré le bouclage de l'Assemblée nationale, 190 députés avaient réussi à se faufiler à l'intérieur dans la nuit de mardi à mercredi, parfois en escaladant les clôtures, et à tenir une séance extraordinaire.

Ils ont voté à l'unanimité une motion réclamant la levée de loi martiale, pendant que leurs assistants empêchaient les soldats de pénétrer dans l'hémicycle en barricadant les portes avec des meubles.

Le président a finalement cédé six heures après son annonce initiale et rappelé l'armée.

"C'est un crime impardonnable, qui ne peut pas, ne doit pas et ne sera pas pardonné", a tonné Kim Seung-won, député du Parti démocrate, principale composante de l'opposition.

Y.Ishikawa--JT