The Japan Times - Turquie: la contestation évolue à l'aube d'une deuxième semaine

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Turquie: la contestation évolue à l'aube d'une deuxième semaine

Turquie: la contestation évolue à l'aube d'une deuxième semaine

La contestation se poursuit mercredi en Turquie, une semaine après l'arrestation du populaire maire d'Istanbul Ekrem Imamoglu, principal rival du président Recep Tayyip Erdogan qui a durci le ton face à l'opposition.

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Le Parti républicain du peuple (CHP), principale force d'opposition qui conviait jusque-là chaque soir des dizaines de milliers de manifestants devant la mairie d'Istanbul, a cessé de le faire et appelé mercredi les Stambouliotes à applaudir, klaxonner ou agiter des drapeaux à leurs fenêtres à 20H30 (17H30 GMT), augurant d'une nouvelle phase dans la contestation.

Özgür Özel, le chef du CHP, a en outre appelé à un vaste rassemblement samedi à Istanbul pour soutenir M. Imamoglu, incarcéré pour corruption, et réclamer des élections anticipées.

S'en prenant longuement au CHP, auquel appartient le maire emprisonné d'Istanbul, le président Erdogan a suggéré mercredi que de nouvelles enquêtes pour corruption pourraient s'abattre sur le parti.

Après cela, "ils n'oseront même pas regarder leurs proches dans les yeux, et encore moins la nation", a affirmé le chef de l'Etat.

"Arrêtez de terroriser les rues", a par ailleurs lancé M. Erdogan, confronté à une fronde d'une ampleur inédite depuis le mouvement de Gezi, parti de la place Taksim d'Istanbul, en 2013.

- "Alarmant" -

Dans la capitale Ankara, où comme à Istanbul les manifestations sont interdites depuis la semaine passée, les mots du président n'ont pas apaisé la fronde.

Plusieurs dizaines d'enseignants de la prestigieuse Université technique du Moyen-Orient, historiquement frondeuse, ont protesté mercredi sous les encouragements de leurs étudiants.

"Les pressions exercées sur les membres de l'opposition ont atteint un niveau alarmant. De même, la pression exercée par le gouvernement sur les universités, qui dure depuis des années, est devenue plus forte encore avec les récents développements", a déclaré une enseignante en toge.

 

Ekrem Imamoglu, que le CHP a investi dimanche -- jour de son incarcération -- candidat à la prochaine présidentielle prévue en 2028, a publié sur X via ses avocats un message en forme de défi au président Erdogan, promettant de "le renvoyer par les urnes".

Dans l'après-midi, le conseil municipal d'Istanbul a élu un maire par intérim, Nuri Aslan, également membre du CHP, semblant éloigner le spectre de la nomination par l'Etat d'un administrateur à la tête de la capitale économique turque.

En une semaine, la police a interpellé à Istanbul et dans plusieurs villes du pays plus de 1.400 personnes accusées d'avoir participé à des rassemblements illégaux, ont annoncé les autorités.

Selon l'agence de presse étatique Anadolu, 172 personnes ont été placées en détention à Istanbul ces derniers jours pour provocations et violences ou pour avoir dissimulé leurs visages lors de manifestations.

- "Situation gravissime" -

Mardi, un tribunal d'Istanbul a ordonné l'incarcération de sept journalistes, dont un de l'Agence France-Presse, accusés eux aussi par les autorités d'avoir pris part à des rassemblements interdits.

Le PDG de l'AFP, Fabrice Fries, a appelé la présidence turque à "la libération rapide" de son photographe, placé en détention provisoire.

"Yasin Akgül ne manifestait pas, il couvrait comme journaliste l'un des nombreux rassemblements organisés dans le pays depuis le mercredi 19 mars", a fait valoir M. Fries.

L'ONG Reporters sans Frontières a condamné une "décision scandaleuse (qui) reflète une situation gravissime en cours en Turquie".

Mercredi, la France s'est dite "profondément préoccupée par les informations faisant état de répressions contre les manifestants et les journalistes en Turquie", selon une source diplomatique à l'AFP.

Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme s'est également dit "préoccupé" par le placement en détention des sept journalistes.

Le réseau social X a annoncé avoir saisi la Cour constitutionnelle turque après une demande des autorités du pays de bloquer plus d'une centaine de comptes critiques du pouvoir.

M.Saito--JT