The Japan Times - Avec "Peter von Kant", Ozon convoque l'esprit de Fassbinder à la Berlinale

EUR -
AED 3.823403
AFN 79.112634
ALL 98.10997
AMD 415.0708
ANG 1.876424
AOA 950.914404
ARS 1090.13111
AUD 1.659265
AWG 1.876324
AZN 1.780543
BAM 1.949902
BBD 2.102152
BDT 126.965967
BGN 1.955843
BHD 0.392336
BIF 3034.387996
BMD 1.040956
BND 1.408845
BOB 7.194067
BRL 6.185046
BSD 1.041156
BTN 90.014168
BWP 14.400374
BYN 3.407211
BYR 20402.746043
BZD 2.091384
CAD 1.498212
CDF 2961.52069
CHF 0.943445
CLF 0.037397
CLP 1031.910761
CNY 7.570149
CNH 7.580276
COP 4435.515352
CRC 523.618731
CUC 1.040956
CUP 27.585345
CVE 110.670924
CZK 25.141905
DJF 184.998195
DKK 7.460743
DOP 63.925349
DZD 140.627973
EGP 52.378434
ERN 15.614346
ETB 131.212813
FJD 2.408562
FKP 0.857318
GBP 0.845132
GEL 2.976774
GGP 0.857318
GHS 15.832297
GIP 0.857318
GMD 75.989901
GNF 9010.518536
GTQ 8.047658
GYD 217.718333
HKD 8.106452
HNL 26.542023
HRK 7.681788
HTG 135.959418
HUF 410.896542
IDR 16942.710963
ILS 3.675877
IMP 0.857318
INR 90.014678
IQD 1363.652924
IRR 43824.26542
ISK 146.118712
JEP 0.857318
JMD 163.365869
JOD 0.738454
JPY 162.744156
KES 134.803819
KGS 91.031653
KHR 4196.095255
KMF 491.962147
KPW 936.860903
KRW 1496.551746
KWD 0.320917
KYD 0.867671
KZT 542.362128
LAK 22692.850134
LBP 93196.569507
LKR 310.911084
LRD 202.934565
LSL 19.247218
LTL 3.073674
LVL 0.629664
LYD 5.11628
MAD 10.40592
MDL 19.417176
MGA 4913.314063
MKD 61.532474
MMK 3380.985882
MNT 3537.170063
MOP 8.351798
MRU 41.513457
MUR 48.352199
MVR 16.041213
MWK 1807.618576
MXN 21.341379
MYR 4.624455
MZN 66.527331
NAD 19.247084
NGN 1620.768943
NIO 38.306805
NOK 11.742457
NPR 144.023067
NZD 1.8376
OMR 0.400687
PAB 1.041156
PEN 3.870797
PGK 4.166168
PHP 60.73249
PKR 290.062382
PLN 4.224599
PYG 8235.091411
QAR 3.79012
RON 4.975877
RSD 117.153392
RUB 103.312946
RWF 1449.011352
SAR 3.903939
SBD 8.821823
SCR 14.836374
SDG 625.615326
SEK 11.461935
SGD 1.410709
SHP 0.857318
SLE 23.62895
SLL 21828.335792
SOS 594.901562
SRD 36.51657
STD 21545.696434
SVC 9.110444
SYP 13534.515498
SZL 19.247678
THB 35.29727
TJS 11.39496
TMT 3.653757
TND 3.326376
TOP 2.438027
TRY 37.109758
TTD 7.072641
TWD 34.026804
TZS 2628.415263
UAH 43.728335
UGX 3831.429522
USD 1.040956
UYU 45.562189
UZS 13537.638308
VES 57.972478
VND 26117.596848
VUV 123.584438
WST 2.915539
XAF 653.982049
XAG 0.033826
XAU 0.000378
XCD 2.813236
XDR 0.802178
XOF 654.229378
XPF 119.331742
YER 259.250465
ZAR 19.26425
ZMK 9369.860898
ZMW 29.021522
ZWL 335.187546
  • AEX

    -0.1800

    914.45

    -0.02%

  • BEL20

    -25.6100

    4242.34

    -0.6%

  • PX1

    66.8300

    7837.4

    +0.86%

  • ISEQ

    -12.9000

    9913.12

    -0.13%

  • OSEBX

    4.0100

    1489.35

    +0.27%

  • PSI20

    -63.0600

    6505.51

    -0.96%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -20.0100

    3106.75

    -0.64%

  • N150

    -10.8100

    3366.97

    -0.32%

Avec "Peter von Kant", Ozon convoque l'esprit de Fassbinder à la Berlinale
Avec "Peter von Kant", Ozon convoque l'esprit de Fassbinder à la Berlinale

Avec "Peter von Kant", Ozon convoque l'esprit de Fassbinder à la Berlinale

François Ozon a fait souffler l'esprit des années 1970 pour l'ouverture de la Berlinale avec son "Peter von Kant", une relecture passionnée d'une figure tutélaire du cinéma allemand, Fassbinder, en course pour l'Ours d'Or.

Taille du texte:

Il y a quarante ans, l'oeuvre originale de Rainer Werner Fassbinder, "Les larmes amères de Petra von Kant", était montrée lors de ce même festival.

La présentation de cette nouvelle version, librement inspirée de l'originale, tenait à coeur à François Ozon, cinéaste stakhanoviste et éclectique, pour qui le réalisateur et homme de théâtre allemand décédé il y a trente ans est un modèle, dont il s'était déjà inspiré pour "Gouttes d'eau sur pierres brûlantes" (2000).

Il a choisi cette fois une oeuvre qui explore la nécessité et l'impossibilité d'aimer, ainsi que l'ivresse du pouvoir qui guette les artistes.

Dans sa version, le personnage principal, Petra von Kant, est remplacée par son alter ego masculin, Peter, interprété intensément par l'un de ses acteurs fétiche, Denis Ménochet ("Dans la maison", "Grâce à Dieu").

Il incarne un réalisateur égocentrique qui tombe fou amoureux d'un acteur débutant, Amir, interprété par Khalil Gharbia, dont c'est le premier rôle de cinéma. Une passion dévorante qui va finir par se retourner contre Peter von Kant lorsqu'Amir va prendre son indépendance, sous les yeux de l'une des anciennes muses du réalisateur, interprétée par Isabelle Adjani. Ultime clin d'oeil à l'histoire du cinéma, l'actrice allemande Hanna Schygulla, qui jouait dans la version de Fassbinder, reprend du service.

Dans cette réalisation en forme de déclaration d'amour au cinéma, qu'il a autoproduit, le réalisateur de "8 Femmes" ou "Swimming Pool" démontre une nouvelle fois sa capacité à créer des univers singuliers et très différents d'un film à l'autre, avec cette fois une envie de "refilmer les années 1970", l'une de ses périodes favorites.

"Ce qui m’intéressait, c'était d'incarner et de faire comprendre la souffrance de ce personnage de Peter von Kant", qui désespère en découvrant que "l'amour pur" n'existe pas, a ajouté François Ozon en présentant son film à Berlin.

- Réconcilier les cinémas -

Projeté jeudi soir en séance de gala, "Peter von Kant" ouvre la course à l'Ours d'Or, rabotée à six jours cette année contre une dizaine habituellement en raison de la crise sanitaire. Ce qui n'empêche pas les festivaliers de célébrer leurs retrouvailles avec les salles, après un ersatz de festival l'an dernier, en ligne uniquement.

Au total, au cours de cette 72e édition, 18 films seront visionnés par le jury, qui s'est retrouvé physiquement autour de son président, le grand nom américain du thriller M. Night Shyamalan ("Sixième Sens", "Incassable").

A ses côtés, le réalisateur japonais Ryūsuke Hamaguchi, tout juste auréolé de quatre nominations aux Oscars dont celui de meilleur réalisateur pour "Drive My Car", ainsi que le cinéaste brésilien Karim Aïnouz, la réalisatrice Zimbabwéenne Tsitsi Dangarembga ou l'actrice danoise Connie Nielsen, connue notamment pour ses rôles dans "Gladiator" ou de reine des Amazones dans "Wonder Woman".

Alors que la planète cinéma s'inquiète plus que jamais pour son avenir en raison de la pandémie, de l'essor des plateformes et de la crise du cinéma d'art et essai, les jurés ont émis unanimement l'espoir de réconcilier cinéma "commercial" et d'auteur.

"Le rôle de la Berlinale, c'est de déclarer qu'il n'y a pas de fossé" entre ces deux types de cinéma, a souligné Ryūsuke Hamaguchi en conférence de presse, quand Connie Nielsen a souligné que "les festivals de cinéma sont essentiels pour mélanger les choses".

En l'absence de grosses productions américaines et de leurs cortèges de stars, le festival penchera toutefois cette année largement du côté d'un cinéma plus confidentiel.

On retrouvera en compétition des personnalités connues, parfois déjà primées, à l'instar du vétéran italien Paolo Taviani, 90 ans, mais aussi la Française Claire Denis pour la première fois en compétition, ou le premier long-métrage autour des attentats du 13-Novembre à Paris, centré sur un récit de survivants du Bataclan.

Y.Ishikawa--JT