The Japan Times - Mathias Vicherat et son ex-compagne, une "relation toxique" devant le tribunal

EUR -
AED 3.825399
AFN 79.153772
ALL 98.736666
AMD 415.287403
ANG 1.877402
AOA 952.448759
ARS 1090.834985
AUD 1.659602
AWG 1.877301
AZN 1.773879
BAM 1.950918
BBD 2.103246
BDT 127.032085
BGN 1.954353
BHD 0.392577
BIF 3035.968151
BMD 1.041499
BND 1.409579
BOB 7.197814
BRL 6.181396
BSD 1.041698
BTN 90.061042
BWP 14.407873
BYN 3.408985
BYR 20413.370758
BZD 2.092473
CAD 1.496639
CDF 2963.063339
CHF 0.944473
CLF 0.037424
CLP 1032.625104
CNY 7.574405
CNH 7.583047
COP 4438.460457
CRC 523.891405
CUC 1.041499
CUP 27.59971
CVE 110.714893
CZK 25.152813
DJF 185.095046
DKK 7.460863
DOP 63.958481
DZD 140.701185
EGP 52.405391
ERN 15.622478
ETB 131.280745
FJD 2.408725
FKP 0.857765
GBP 0.845695
GEL 2.967827
GGP 0.857765
GHS 15.832891
GIP 0.857765
GMD 76.029524
GNF 9015.210639
GTQ 8.051849
GYD 217.831709
HKD 8.1117
HNL 26.568478
HRK 7.685788
HTG 136.030219
HUF 410.555067
IDR 16929.766548
ILS 3.691409
IMP 0.857765
INR 90.040306
IQD 1364.363046
IRR 43847.087052
ISK 146.070191
JEP 0.857765
JMD 163.450942
JOD 0.738837
JPY 163.128346
KES 134.870181
KGS 91.079163
KHR 4198.280235
KMF 492.212582
KPW 937.348773
KRW 1496.049575
KWD 0.321084
KYD 0.868123
KZT 542.644563
LAK 22704.667648
LBP 93318.266805
LKR 311.072991
LRD 203.040547
LSL 19.26565
LTL 3.075274
LVL 0.629992
LYD 5.129371
MAD 10.43556
MDL 19.427287
MGA 4952.325547
MKD 61.527275
MMK 3382.746528
MNT 3539.012042
MOP 8.356147
MRU 41.503932
MUR 48.377901
MVR 16.044292
MWK 1806.999849
MXN 21.375127
MYR 4.620606
MZN 66.55058
NAD 19.267918
NGN 1621.613087
NIO 38.225035
NOK 11.745775
NPR 144.098067
NZD 1.838236
OMR 0.400889
PAB 1.041698
PEN 3.872817
PGK 4.142028
PHP 60.981759
PKR 290.213572
PLN 4.222409
PYG 8239.379829
QAR 3.791571
RON 4.974506
RSD 117.103005
RUB 103.370761
RWF 1447.682926
SAR 3.906769
SBD 8.819417
SCR 15.731842
SDG 625.940544
SEK 11.464035
SGD 1.411538
SHP 0.857765
SLE 23.694484
SLL 21839.702882
SOS 595.18962
SRD 36.53548
STD 21556.91634
SVC 9.115188
SYP 13541.563586
SZL 19.270615
THB 35.280778
TJS 11.400894
TMT 3.645245
TND 3.328112
TOP 2.439295
TRY 37.129316
TTD 7.076325
TWD 34.071066
TZS 2629.783534
UAH 43.751107
UGX 3833.424736
USD 1.041499
UYU 45.585915
UZS 13534.272674
VES 57.522481
VND 26131.197567
VUV 123.648794
WST 2.917057
XAF 654.32261
XAG 0.033809
XAU 0.000378
XCD 2.814702
XDR 0.802595
XOF 657.185531
XPF 119.331742
YER 259.333095
ZAR 19.256229
ZMK 9374.731321
ZMW 29.036635
ZWL 335.362095
  • AEX

    -0.1800

    914.45

    -0.02%

  • BEL20

    -25.6100

    4242.34

    -0.6%

  • PX1

    66.8300

    7837.4

    +0.86%

  • ISEQ

    -12.9000

    9913.12

    -0.13%

  • OSEBX

    4.0100

    1489.35

    +0.27%

  • PSI20

    -63.0600

    6505.51

    -0.96%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -20.0100

    3106.75

    -0.64%

  • N150

    -10.8100

    3366.97

    -0.32%

Mathias Vicherat et son ex-compagne, une "relation toxique" devant le tribunal
Mathias Vicherat et son ex-compagne, une "relation toxique" devant le tribunal / Photo: Thomas SAMSON - AFP/Archives

Mathias Vicherat et son ex-compagne, une "relation toxique" devant le tribunal

"Relation toxique", "vampirisation" et "obsession": l'ancien directeur de Sciences Po Paris Mathias Vicherat et son ancienne compagne Anissa Bonnefont ont fait face jeudi au tribunal correctionnel de Paris, tous deux renvoyés devant la justice pour des violences conjugales dont ils s'accusent mutuellement.

Taille du texte:

"Vous êtes l’un et l’autre poursuivis comme auteur et potentielle victime", a rappelé le tribunal aux ex-conjoints, assis aux deux extrémités de la salle d'audience pleine à craquer.

"La justice n’est pas en méconnaissance de la complexité que peut être une relation humaine, une relation de couple", a-t-il ajouté.

Mathias Vicherat était jugé jeudi devant la 10e chambre correctionnelle du tribunal de Paris pour deux faits de violence volontaire à l'encontre de son ex-conjointe. Anissa Bonnefont, elle, était poursuivie pour violences volontaires au cours de l'année 2023.

Pendant de longues heures, les deux prévenus ont détaillé tour à tour un quotidien de couple ponctué de disputes "quasi-quotidiennes" qui pouvaient durer "jusqu'à douze heures", un avortement qui les a "beaucoup abîmés", les tromperies supposées de M. Vicherat "avec une femme mariée" et les séjours en service de psychiatrie.

C'est en juillet 2023, au cours d'une énième dispute, que Mathias Vicherat est accusé d'avoir étranglé sa conjointe. Quelques mois plus tard, le 30 septembre, il lui aurait cette fois-ci fracturé le poignet en tentant de saisir le téléphone qu'elle tenait, lui infligeant une ITT de 50 jours.

A Anissa Bonnefont, il lui est notamment reproché des gifles, des coups de pieds mais également des coups de poings qui auraient conduit à une ITT psychologique de 30 jours chez M. Vicherat.

- "Pression permanente" -

A la barre, l'énarque n'a eu de cesse de maintenir sa version des faits, contestant "formellement toutes les accusations de violences" dont il faisait l'objet.

L'homme de 46 ans affirme avoir pris conscience "très tôt" d'être enfermé "dans une relation toxique" avec une femme violente et que les seules fois où il intervenait, "c'était pour la calmer".

"Je vivais sous une pression permanente", a-t-il estimé, décrivant les multiples crises de jalousie de son ex-compagne à propos de la mère de son fils.

Anissa Bonnefont, elle, a reconnu plusieurs gifles, mais nié avoir donné des coups de poing ou des coups de pieds. "Je l’ai repoussé, certainement avec les mains", a-t-elle évoqué.

Au sein de cette relation dont elle "n’arrivait pas à (s)’extraire", la femme de 40 ans a quant à elle décrit une "sensation de vampirisation", un manque d'estime de la part de son ancien conjoint qui la "dévalorisait".

Lors de l'audience, le tribunal a donné lecture de plusieurs SMS issus de leurs échanges.

"Ton poignet c’était un accident (...) Si tu vas porter plainte, tu vas me bousiller (...) Tu auras ma peau, définitivement. Je t’aime Anissa, mal, mais je t’aime", lui écrivait entre autres Mathias Vicherat.

"Je suis désolée de ces coups que je te porte", lui avait quant à elle écrit Anissa Bonnefont.

L'affaire avait éclaté au grand jour le 3 décembre 2023. Après une énième scène de dispute entre Mathias Vicherat et Anissa Bonnefont, cette dernière s'était rendue au commissariat de police du VIIe arrondissement, suivie de près par son conjoint. Tous deux étaient alors placés en garde à vue.

Si aucun n'avait finalement porté plainte, la justice s'était saisie de l'affaire. L'ouverture d'une enquête préliminaire avait alors été ordonnée par le parquet de Paris, conduisant à leur renvoi devant le tribunal.

Le tribunal a d'ores et déjà indiqué que sa décision serait mise en délibéré à l'issue des réquisitions du parquet et des plaidoiries, qui interviendront plus tard dans la soirée.

S.Ogawa--JT