The Japan Times - Inondations au Brésil: les infox compliquent l'aide aux sinistrés

EUR -
AED 3.826328
AFN 79.173043
ALL 98.288981
AMD 415.532193
ANG 1.878503
AOA 952.693396
ARS 1090.715432
AUD 1.657831
AWG 1.875146
AZN 1.766508
BAM 1.959577
BBD 2.104557
BDT 127.111968
BGN 1.954369
BHD 0.392652
BIF 3037.737323
BMD 1.041748
BND 1.414212
BOB 7.202815
BRL 6.172983
BSD 1.042309
BTN 90.052719
BWP 14.466747
BYN 3.411143
BYR 20418.261843
BZD 2.093716
CAD 1.497615
CDF 2964.815103
CHF 0.945246
CLF 0.037284
CLP 1028.778137
CNY 7.591114
CNH 7.584457
COP 4402.698127
CRC 526.008875
CUC 1.041748
CUP 27.606323
CVE 110.68551
CZK 25.098839
DJF 185.138793
DKK 7.460896
DOP 64.223532
DZD 140.81825
EGP 52.382431
ERN 15.626221
ETB 131.799924
FJD 2.434097
FKP 0.85797
GBP 0.84319
GEL 2.984634
GGP 0.85797
GHS 15.844793
GIP 0.85797
GMD 75.005326
GNF 9016.329862
GTQ 8.055334
GYD 218.068251
HKD 8.114597
HNL 26.575166
HRK 7.68763
HTG 136.22127
HUF 410.224769
IDR 16912.25877
ILS 3.72016
IMP 0.85797
INR 90.097195
IQD 1364.68995
IRR 43844.572757
ISK 145.917845
JEP 0.85797
JMD 163.864289
JOD 0.739122
JPY 162.573138
KES 134.90602
KGS 91.099095
KHR 4191.994514
KMF 492.12366
KPW 937.573364
KRW 1496.92424
KWD 0.321036
KYD 0.868666
KZT 542.710909
LAK 22697.084354
LBP 93288.537733
LKR 311.232457
LRD 203.140847
LSL 19.277172
LTL 3.076011
LVL 0.630143
LYD 5.125397
MAD 10.431007
MDL 19.439284
MGA 4906.633513
MKD 61.533745
MMK 3383.557041
MNT 3539.859997
MOP 8.36304
MRU 41.518883
MUR 48.399699
MVR 16.050125
MWK 1808.994419
MXN 21.222788
MYR 4.623794
MZN 66.560934
NAD 19.271857
NGN 1623.605221
NIO 38.347228
NOK 11.747975
NPR 144.084351
NZD 1.835679
OMR 0.400997
PAB 1.042299
PEN 3.86645
PGK 4.176628
PHP 60.964656
PKR 290.386955
PLN 4.215863
PYG 8241.688733
QAR 3.792964
RON 4.976325
RSD 117.128928
RUB 104.045584
RWF 1451.155038
SAR 3.907418
SBD 8.799175
SCR 14.86197
SDG 626.090648
SEK 11.464505
SGD 1.413069
SHP 0.85797
SLE 23.651557
SLL 21844.935719
SOS 595.364722
SRD 36.570594
STD 21562.081421
SVC 9.120361
SYP 13544.808173
SZL 19.272456
THB 35.425163
TJS 11.408381
TMT 3.646118
TND 3.322084
TOP 2.439878
TRY 37.168878
TTD 7.08559
TWD 34.03443
TZS 2621.038023
UAH 43.777665
UGX 3841.367671
USD 1.041748
UYU 45.617055
UZS 13514.555742
VES 58.559375
VND 26179.128578
VUV 123.678421
WST 2.917756
XAF 657.217531
XAG 0.034184
XAU 0.000378
XCD 2.815376
XDR 0.80314
XOF 655.779254
XPF 119.331742
YER 259.497942
ZAR 19.278193
ZMK 9376.985749
ZMW 29.002626
ZWL 335.442448
  • AEX

    -5.2100

    909.11

    -0.57%

  • BEL20

    0.4200

    4242.74

    +0.01%

  • PX1

    54.8600

    7892.61

    +0.7%

  • ISEQ

    152.6600

    10065.59

    +1.54%

  • OSEBX

    13.7000

    1503.03

    +0.92%

  • PSI20

    14.9600

    6520.19

    +0.23%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -13.6700

    3093.21

    -0.44%

  • N150

    8.0800

    3374.91

    +0.24%

Inondations au Brésil: les infox compliquent l'aide aux sinistrés
Inondations au Brésil: les infox compliquent l'aide aux sinistrés / Photo: Nelson ALMEIDA - AFP

Inondations au Brésil: les infox compliquent l'aide aux sinistrés

Les équipes de secours mobilisées au Brésil pour aider les victimes d'inondations sans précédent ne doivent pas seulement lutter contre le mauvais temps, la boue et la peur. Elles ont un adversaire supplémentaire: les infox qui pullulent.

Taille du texte:

Les réseaux sociaux sont le principal canal de diffusion de ces "fake news" sur une tragédie qui a fait une centaine de morts et des dizaines de milliers de sinistrés depuis la semaine dernière dans le sud du pays.

Experts, secouristes et simples bénévoles mettent en garde contre l'impact que peuvent avoir ces informations erronées dans la crise que traverse l'Etat du Rio Grande do Sul.

Dans une série d'audios devenus viraux, une femme assure qu'un secouriste vient d'être tué, qu'"il y a beaucoup de coups de feu" et que "trois véhicules des forces armées sont arrivés".

Elle demande à ceux qui voudraient venir aider de ne pas le faire: "Moi-même j'essaie de m'enfuir d'ici", dit-elle.

Sur ces messages, aucune précision sur l'identité de cette femme, ni du lieu ni du jour où de tels faits se seraient produits. L'AFP n'a trouvé aucun rapport officiel ni article de presse faisant état de secouristes abattus.

Autre exemple de fausse information devenue virale, celle concernant le milliardaire brésilien Luciano Hang qui aurait, à en croire des internautes, envoyé plus d'avions que l'armée de l'air dans la zone sinistrée.

Selon le groupe de vérification d'informations Comprova, dont l'AFP fait partie, il en a envoyé en réalité deux, contre au moins 12 pour l'armée de l'air.

- "Récits criminels" -

Difficile pour ceux qui tentent de venir en aide aux sinistrés de démêler le vrai du faux.

Jessica Cardoso, une courtière en assurances qui avec sa famille a secouru des dizaines de personnes piégées par l'eau, raconte avoir reçu un message rapportant que "300 personnes (sinistrées) arrivaient à Gravatai", sa ville, située au nord-est de Porto Alegre.

"Nous avons fait des pieds et des mains" pour leur trouver un abri, mais le message "n'était pas vrai", relate la jeune femme de 27 ans, qui dit surtout utiliser les réseaux sociaux pour s'informer.

"Nous avons cessé d'aider d'autres" sinistrés à cause d'un faux message, regrette-t-elle.

Face à la vague d'infox, le gouvernement a condamné "les récits faux et criminels liés aux inondations", soulignant leur "impact" sur la "crédibilité" d'institutions telles que l'armée et l'aviation, "essentielles dans la gestion de l'urgence".

L'exécutif a demandé à la police fédérale d'ouvrir une enquête sur les "crimes possibles" liés à la diffusion de ces fausses informations.

- "Etat d'alarme" -

Raquel Recuero, coordinatrice du laboratoire de recherche sur les médias de l'université fédérale de Pelotas, dans l'Etat de Rio Grande do Sul, évoque une campagne de "désinformation" qui vise à discréditer les autorités en charge de la gestion de la catastrophe, en se basant sur des pseudo-données.

Selon elle, "le plus grave" réside cependant dans la "désinformation ciblée sur des événements précis", comme la diffusion des contenus infondés sur la prétendue inondation de "zones sécurisées" ou sur "des pénuries de nourriture et de carburant" là où il n'y en pourtant pas.

Cela "conduit à des comportements qui peuvent être préjudiciables aux personnes et compliquer la crise elle-même", estime l'experte. Cela est source de "confusion, rend difficile la prise de décision (...) et peut même mettre la vie des gens en danger", met-elle en garde.

Wagner Urssulin, graphiste de 37 ans impliqué dans les opérations d'évacuation par bateaux, souligne l'ampleur des conséquences des infox, notant qu'elles mettent dans "un état d'alarme des personnes déjà fragilisées".

"La rumeur compromet sérieusement le travail de nombreux intervenants", déplore le jeune homme. Il préfère s'informer auprès d'une radio locale diffusant en continu des programmes sur la catastrophe.

K.Hashimoto--JT