The Japan Times - "On a besoin d'un chiffre": les pays en développement s'impatientent à la COP29

EUR -
AED 3.823403
AFN 79.112634
ALL 98.10997
AMD 415.0708
ANG 1.876424
AOA 950.914404
ARS 1090.13111
AUD 1.659265
AWG 1.876324
AZN 1.780543
BAM 1.949902
BBD 2.102152
BDT 126.965967
BGN 1.955843
BHD 0.392336
BIF 3034.387996
BMD 1.040956
BND 1.408845
BOB 7.194067
BRL 6.185046
BSD 1.041156
BTN 90.014168
BWP 14.400374
BYN 3.407211
BYR 20402.746043
BZD 2.091384
CAD 1.498212
CDF 2961.52069
CHF 0.943445
CLF 0.037397
CLP 1031.910761
CNY 7.570149
CNH 7.580276
COP 4435.515352
CRC 523.618731
CUC 1.040956
CUP 27.585345
CVE 110.670924
CZK 25.141905
DJF 184.998195
DKK 7.460743
DOP 63.925349
DZD 140.627973
EGP 52.378434
ERN 15.614346
ETB 131.212813
FJD 2.408562
FKP 0.857318
GBP 0.845132
GEL 2.976774
GGP 0.857318
GHS 15.832297
GIP 0.857318
GMD 75.989901
GNF 9010.518536
GTQ 8.047658
GYD 217.718333
HKD 8.106452
HNL 26.542023
HRK 7.681788
HTG 135.959418
HUF 410.896542
IDR 16942.710963
ILS 3.675877
IMP 0.857318
INR 90.014678
IQD 1363.652924
IRR 43824.26542
ISK 146.118712
JEP 0.857318
JMD 163.365869
JOD 0.738454
JPY 162.744156
KES 134.803819
KGS 91.031653
KHR 4196.095255
KMF 491.962147
KPW 936.860903
KRW 1496.551746
KWD 0.320917
KYD 0.867671
KZT 542.362128
LAK 22692.850134
LBP 93196.569507
LKR 310.911084
LRD 202.934565
LSL 19.247218
LTL 3.073674
LVL 0.629664
LYD 5.11628
MAD 10.40592
MDL 19.417176
MGA 4913.314063
MKD 61.532474
MMK 3380.985882
MNT 3537.170063
MOP 8.351798
MRU 41.513457
MUR 48.352199
MVR 16.041213
MWK 1807.618576
MXN 21.341379
MYR 4.624455
MZN 66.527331
NAD 19.247084
NGN 1620.768943
NIO 38.306805
NOK 11.742457
NPR 144.023067
NZD 1.8376
OMR 0.400687
PAB 1.041156
PEN 3.870797
PGK 4.166168
PHP 60.73249
PKR 290.062382
PLN 4.224599
PYG 8235.091411
QAR 3.79012
RON 4.975877
RSD 117.153392
RUB 103.312946
RWF 1449.011352
SAR 3.903939
SBD 8.821823
SCR 14.836374
SDG 625.615326
SEK 11.461935
SGD 1.410709
SHP 0.857318
SLE 23.62895
SLL 21828.335792
SOS 594.901562
SRD 36.51657
STD 21545.696434
SVC 9.110444
SYP 13534.515498
SZL 19.247678
THB 35.29727
TJS 11.39496
TMT 3.653757
TND 3.326376
TOP 2.438027
TRY 37.109758
TTD 7.072641
TWD 34.026804
TZS 2628.415263
UAH 43.728335
UGX 3831.429522
USD 1.040956
UYU 45.562189
UZS 13537.638308
VES 57.972478
VND 26117.596848
VUV 123.584438
WST 2.915539
XAF 653.982049
XAG 0.033826
XAU 0.000378
XCD 2.813236
XDR 0.802178
XOF 654.229378
XPF 119.331742
YER 259.250465
ZAR 19.26425
ZMK 9369.860898
ZMW 29.021522
ZWL 335.187546
  • AEX

    -0.1800

    914.45

    -0.02%

  • BEL20

    -25.6100

    4242.34

    -0.6%

  • PX1

    66.8300

    7837.4

    +0.86%

  • ISEQ

    -12.9000

    9913.12

    -0.13%

  • OSEBX

    4.0100

    1489.35

    +0.27%

  • PSI20

    -63.0600

    6505.51

    -0.96%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -20.0100

    3106.75

    -0.64%

  • N150

    -10.8100

    3366.97

    -0.32%

"On a besoin d'un chiffre": les pays en développement s'impatientent à la COP29
"On a besoin d'un chiffre": les pays en développement s'impatientent à la COP29 / Photo: Laurent THOMET - AFP

"On a besoin d'un chiffre": les pays en développement s'impatientent à la COP29

A deux jours de la fin de la conférence sur le climat de l'ONU, les délégués de pays africains et en développement demandent aux États riches de mettre un chiffre sur la table pour leur aide financière, mais les Européens ne sont pas prêts à abattre leurs cartes.

Taille du texte:

Un projet d'accord est censé être publié à minuit dans la nuit de jeudi à vendredi (jeudi 20H00 GMT) pour faire avancer les négociations entre près de 200 pays.

Mais ce sera peut-être "au petit matin", prévient Jennifer Morgan, la négociatrice allemande.

Les pays en développement s'impatientent, par la voix du président du groupe G77+Chine, regroupant plus de 130 pays.

"C'est le silence radio de la part des pays développés, il n'y a aucun plan détaillé ni engagement", a dénoncé Adonia Ayebare, le président du groupe. "On a besoin d'un chiffre".

Le diplomate ougandais réclame un texte partant des 1.300 milliards de dollars de besoin annuel des pays en développement, charge ensuite aux États de négocier comment le financer exactement.

"C'est maintenant que la partie la plus dure commence", a admis mercredi le coordinateur azerbaïdjanais des négociations, Ialtchine Rafiev.

Les points de blocages restent très nombreux car le texte final doit équilibrer de multiples sujets: la finance mais aussi comment accélérer dans la réduction des gaz à effet de serre.

"La pente est raide", a concédé le négociateur de l'Union européenne, Wopke Hoesktra, aux traits tirés. "Mais on ne ménage pas nos efforts".

Un négociateur chevronné s'attend déjà à un ultime texte vendredi soir, à la toute dernière heure.

Le manque de progrès nourrit les frustrations des uns et des autres dans les couloirs surchauffés du stade de Bakou.

"Aucune avancée n'a pu être réalisée sur la plupart des sujets clés, et nous avons désormais des textes plus longs et plus complexes qui rendront les décisions encore plus difficiles", a déploré mercredi le représentant français, Kevin Magron.

- "Inimaginable" -

Combien devront fournir les pays développés par an, dans le nouvel objectif financier? Leur engagement actuel est de 100 milliards par an.

"Nous avons entendu trois propositions (...) de 900 milliards, 600 milliards et 440 milliards", a déclaré l'Australien Chris Bowen, résumant ainsi les consultations menées ces derniers jours avec les différents pays par lui et l'Égyptienne Yasmine Fouad.

Les deux derniers chiffres sont des demandes anciennes de l'Inde et du Groupe arabe, décrypte une observatrice.

"Tous les pays en développement sont d'accord pour dire qu'il faut au minimum 600 milliards par an de fonds publics" de la part des pays riches, résume à Bakou Iskander Erzini Vernoit, de l'institut marocain IMAL.

Quant aux bruits de "couloirs" de 200 milliards, le négociateur en chef bolivien Diego Pacheco a simplement réagi: "C'est une blague?"

- "Préoccupant" -

Les pays développés attendent en fait jusqu'au dernier moment pour proposer un engagement financier.

Les Européens, très attendus après l'élection de Donald Trump, multiplient les rencontres. Et affichent leur coopération avec la Chine: l'Allemande Jennifer Morgan a déambulé mardi soir dans les couloirs des délégations en compagnie de l'émissaire chinois pour le climat, Liu Zhenmin.

Les Vingt-sept ne sont cependant pas forcément d'accord entre eux, selon certaines sources.

"Ce qui est préoccupant, c'est qu'en ce moment personne ne mette un chiffre sur la table", déplore auprès de l'AFP Susana Muhamad, la ministre colombienne de l'Environnement. "Il n'y a rien sur quoi négocier", s'impatiente-t-elle.

"Je ne vois pas l'intérêt de discuter de ces choses publiquement avant d'avoir établi les bases", rétorque Wopke Hoekstra.

Les pays riches réclament d'abord de savoir comment leur argent public sera associé à d'autres sources de financement (fonds privés, taxes mondiales nouvelles...). Ils veulent également s'assurer que l'argent ira vraiment aux plus vulnérables.

"On doit aussi avoir un élargissement de la base de contributeurs parce que des pays qui étaient pauvres en 1990 ont maintenant un niveau de niveau qui se rapproche beaucoup - et dans certains cas dépasse - le niveau de vie des pays européens les plus pauvres", dit à l'AFP le ministre danois du Climat Lars Aagaard.

M.Matsumoto--JT