The Japan Times - Mars 2025 prolonge la vague de chaleur mondiale

EUR -
AED 4.177078
AFN 81.881459
ALL 99.252011
AMD 444.591357
ANG 2.049629
AOA 1037.158997
ARS 1294.140507
AUD 1.780172
AWG 2.047025
AZN 1.931025
BAM 1.956825
BBD 2.294803
BDT 138.092365
BGN 1.957857
BHD 0.428625
BIF 3332.101328
BMD 1.137236
BND 1.492134
BOB 7.854392
BRL 6.605291
BSD 1.136596
BTN 97.022843
BWP 15.66621
BYN 3.71968
BYR 22289.824581
BZD 2.282996
CAD 1.574122
CDF 3271.828209
CHF 0.930817
CLF 0.028662
CLP 1099.889199
CNY 8.334139
CNH 8.292901
COP 4901.486936
CRC 571.199327
CUC 1.137236
CUP 30.136753
CVE 110.756779
CZK 25.063095
DJF 202.109298
DKK 7.466602
DOP 68.803544
DZD 150.758836
EGP 58.143347
ERN 17.058539
ETB 151.279275
FJD 2.597104
FKP 0.855651
GBP 0.857288
GEL 3.116365
GGP 0.855651
GHS 17.695316
GIP 0.855651
GMD 81.317949
GNF 9843.343183
GTQ 8.754588
GYD 238.429138
HKD 8.82913
HNL 29.46444
HRK 7.42285
HTG 148.317723
HUF 408.387128
IDR 19177.096068
ILS 4.192296
IMP 0.855651
INR 97.094357
IQD 1489.779092
IRR 47906.064045
ISK 145.099713
JEP 0.855651
JMD 179.644139
JOD 0.806643
JPY 161.924773
KES 147.270901
KGS 99.205069
KHR 4566.002005
KMF 492.991687
KPW 1023.512353
KRW 1613.043782
KWD 0.348711
KYD 0.947196
KZT 594.971784
LAK 24598.413271
LBP 101896.340702
LKR 339.937138
LRD 227.418725
LSL 21.444738
LTL 3.357962
LVL 0.687903
LYD 6.221206
MAD 10.547841
MDL 19.662304
MGA 5177.713287
MKD 61.514233
MMK 2387.847064
MNT 4056.884197
MOP 9.086962
MRU 44.847502
MUR 51.277867
MVR 17.458034
MWK 1974.242053
MXN 22.425622
MYR 5.012364
MZN 72.675093
NAD 21.444738
NGN 1824.922095
NIO 41.821916
NOK 11.909658
NPR 155.236349
NZD 1.90379
OMR 0.437833
PAB 1.136596
PEN 4.279352
PGK 4.700463
PHP 64.495496
PKR 319.106927
PLN 4.278742
PYG 9097.767521
QAR 4.140224
RON 4.978928
RSD 117.291464
RUB 93.451578
RWF 1609.188866
SAR 4.267179
SBD 9.516785
SCR 16.196165
SDG 682.909487
SEK 10.940517
SGD 1.490626
SHP 0.893689
SLE 25.900549
SLL 23847.250746
SOS 649.935816
SRD 42.248128
STD 23538.488054
SVC 9.945212
SYP 14786.179821
SZL 21.403088
THB 37.923405
TJS 12.206811
TMT 3.980326
TND 3.398029
TOP 2.663523
TRY 43.238624
TTD 7.712041
TWD 36.987503
TZS 3056.318533
UAH 47.101683
UGX 4166.329832
USD 1.137236
UYU 47.664978
UZS 14768.739292
VES 91.95534
VND 29420.293975
VUV 137.567238
WST 3.158108
XAF 656.312471
XAG 0.034449
XAU 0.000334
XCD 3.073437
XDR 0.816192
XOF 653.910971
XPF 119.331742
YER 278.906956
ZAR 21.40494
ZMK 10236.484753
ZMW 32.36396
ZWL 366.189511
  • AEX

    -1.3700

    852.2

    -0.16%

  • BEL20

    -3.3600

    4197.65

    -0.08%

  • PX1

    -43.9800

    7285.86

    -0.6%

  • ISEQ

    -177.5500

    9967.91

    -1.75%

  • OSEBX

    0.7200

    1447.47

    +0.05%

  • PSI20

    -10.1200

    6735.84

    -0.15%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    3.1800

    2654.25

    +0.12%

  • N150

    5.1900

    3250.59

    +0.16%

Mars 2025 prolonge la vague de chaleur mondiale
Mars 2025 prolonge la vague de chaleur mondiale / Photo: JOSH EDELSON - AFP/Archives

Mars 2025 prolonge la vague de chaleur mondiale

Les températures mondiales se sont maintenues à des niveaux historiquement élevés en mars, poursuivant une série de près de deux ans de chaleur extraordinaire sur la planète, dans la fourchette haute des prévisions scientifiques sur le réchauffement climatique.

Taille du texte:

En Europe, le mois de mars a été, de loin, le plus chaud jamais enregistré, selon le bulletin mensuel de l'observatoire Copernicus publié mardi.

Au niveau mondial, mars 2025 se classe deuxième plus chaud, derrière mars 2024, prolongeant ainsi la série ininterrompue de records ou quasi-records de températures qui dure depuis juillet 2023.

Depuis lors, à une exception près, tous les mois ont été au moins 1,5°C plus chauds que la moyenne de l'ère préindustrielle, mettant les scientifiques au défi.

"Le fait que (mars 2025 soit) encore 1,6°C au-dessus de l'ère préindustrielle est vraiment impressionnant", estime Friederike Otto, climatologue de l'Imperial College de Londres, jointe par l'AFP.

"Nous voilà fermement pris dans l'étau du changement climatique causé par l'humanité" et sa combustion massive du charbon, du pétrole et du gaz, dit-elle.

"On reste sur des températures extrêmement élevées", constate aussi Robert Vautard, coprésident du groupe de travail sur la climatologie du Giec, les experts mandatés par l'ONU.

"C'est une situation exceptionnelle", assure-t-il à l'AFP, "car normalement les températures redescendent franchement après deux années El Niño", ce phénomène naturel qui pousse temporairement à la hausse les températures mondiales, dont le dernier épisode remonte à 2023-2024.

- "partie haute des projections" -

Mars 2025, avec 14,06°C en moyenne, est ainsi seulement 0,08°C plus froid que le record de mars 2024 et à peine plus chaud qu'en 2016, selon Copernicus. Sauf que ces deux extrêmes précédents avaient été observés lors d'un fort épisode d'El Niño tandis que 2025 flirte avec La Niña, la phase inverse du cycle, synonyme d'influence rafraîchissante.

Néanmoins, "l'augmentation des températures reste dans la partie haute des projections mais pas en dehors", souligne le haut responsable du Giec.

"Il faut éviter de surréagir (...) et attendre les explications" sur les phénomènes qui ont pu "se superposer" au réchauffement provoqué par l'humanité, prévient Robert Vautard, car les températures sont "soumises à d'importantes variations naturelles interannuelles ou décennales".

Les scientifiques multiplient ainsi les études pour quantifier l'influence climatique de l'évolution des nuages, d'une baisse de la pollution atmosphérique ou de celle des capacité de la Terre à stocker le carbone dans des puits naturels tels que les forêts et les océans.

- "Une fois tous les 4 ans" -

L'année 2024 a tout de même été la première année calendaire à dépasser le seuil de 1,5°C, soit la limite de réchauffement la plus sûre adoptée par la quasi-totalité des pays du monde dans l'accord de Paris.

Mais l'actuel record va vite se banaliser: "Vu la concentration actuelle des gaz à effet de serre dans l'atmosphère, la probabilité d'une telle anomalie est décennale", explique à l'AFP Christophe Cassou, auteur du Giec et directeur de recherche au CNRS. Et même d'une fois tous les 4 ou 5 ans dans une année avec El Niño, comme ce fut le cas en 2024.

Selon le Giec, le monde est en route pour franchir durablement le seuil de 1,5°C au début des années 2030.

Chaque fraction de degré de réchauffement compte car elle augmente de plus en plus l'intensité et la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes (canicules, violentes précipitations ou sécheresses).

En mars, la chaleur exceptionnelle en Europe, qui a épargné la péninsule ibérique et le sud de la France, s'est accompagnée de précipitations extrêmes, voire record, dans certaines régions, comme en Espagne et au Portugal, tandis que d'autres vivaient un mois historiquement sec comme aux Pays-Bas ou dans le nord de l'Allemagne.

Ces contrastes "montrent clairement qu'un climat déstabilisé se traduit par des extrêmes météorologiques plus nombreux et plus importants", commente Bill McGuire, climatologue à l'University College de Londres qui s'attend à "d'autres records".

L'intense chaleur en Asie centrale en mars ainsi que les précipitations extrêmes à l'origine d'inondations meurtrières en Argentine ont été accentuées par le réchauffement climatique, a conclu le réseau scientifique de référence World Weather Attribution (WWA).

Les relevés annuels de températures mondiales remontent jusqu'en 1850. Mais les carottes de glace, les sédiments au fond de l'océan et d'autres "archives climatiques" permettent d'établir que le climat actuel est sans précédent depuis au moins 120.000 ans.

S.Yamada--JT