The Japan Times - A La Teste-de-Buch, la forêt publique incendiée se refait une beauté

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A La Teste-de-Buch, la forêt publique incendiée se refait une beauté
A La Teste-de-Buch, la forêt publique incendiée se refait une beauté / Photo: PHILIPPE LOPEZ - AFP

A La Teste-de-Buch, la forêt publique incendiée se refait une beauté

A La Teste-de Buch, une immense langue de sable percée dans les pins pour servir de "pare-feu" rappelle l'ampleur de l'incendie qui a frappé cet été la commune girondine, où l'Office national des forêts (ONF) cherche à faire renaître un millier d'hectares d'arbres.

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"Heureusement, il n'a pas servi!", se réjouit un employé de l'ONF en montrant ce +mur de l'Atlantique+ version forestière (4,4 km de long et jusqu'à 300 m de large, de l'océan au lac de Cazaux), conçu dans l'urgence à la limite de La Teste (Gironde) et Biscarosse (Landes).

Les flammes se sont arrêtées un peu plus au Nord, après avoir parcouru environ 7000 hectares, le plus lourd bilan cet été après les incendies de Landiras (21.000 hectares en deux temps), également en Gironde.

A La Teste, l'ancestrale forêt "usagère" (privée) a payé le plus lourd tribut, mais la moitié des 2030 hectares de forêt domaniale gérée par l'ONF a brûlé, dans un secteur côtier où les plages attirent environ 800.000 personnes par an.

Le grand pare-feu, "inédit comme l'étaient ces feux", selon Pascal Laudoueineix, technicien forestier, sera réduit mais il restera en place, "parce que les risques existent toujours: les campeurs qui passent la nuit (illégalement), les milliers de gens l'été..."

Pour faire renaître la forêt, essentiellement formée de pins maritimes enracinés dans des dunes, l'office extrait actuellement le bois incendié mais encore sain et donc exploitable.

"Il faut qu'on récolte 80.000 m3 de bois le plus vite possible, avant le printemps et l'arrivée d'insectes, comme les scolytes, qui finiront de tuer les arbres", explique Yann Rolland, responsable du service bois à l'ONF Landes Nord Aquitaine. "Ce volume, c'est ce qu'on aurait coupé sur dix ans habituellement".

L'ONF va écouler ce matériau 15% moins cher que du bois vert, pour un revenu d'environ un million d'euros.

Dans la forêt toujours fermée au public et en partie clairsemée par les coupes, des engins abattent des pins, les couchent et les taillent en "billons" (rondins) de 2,5 m, qui sont ensuite empilés. Des camions les emportent vers des industriels néo-aquitains qui en feront du papier, des palettes ou du parquet, les mêmes produits qu'avec du bois intact.

- "Régénération naturelle" -

"On décide de couper un arbre en fonction de l'allure du houppier (partie haute, ndlr)", partiellement roussi ou encore bien vert, "et de la hauteur de brûlé au pied", explique M. Renan.

"Mais notre but est de garder un maximum d'arbres sur pied et de compter sur la régénération naturelle", en profitant des prochaines "pluies de graines" libérées par les cônes, souligne son collègue Fabrice Carré.

Alentour, un tapis brun d'aiguilles de pins a recouvert les cendres et des repousses vertes, notamment d'arbousiers, sont visibles ça et là.

Face à un des deux restaurants dévorés par les flammes dans la forêt domaniale, entre carcasses de chaises et restes de vaisselle, le technicien ONF Cédric Bouchet évoque le retour du public, qui va coûter au moins "un million d'euros" en réaménagement et sécurisation des axes de communication et d'accueil.

Selon lui, il faudra notamment privilégier l'accès aux plages en navettes ou à vélo et "amorcer un recul des équipements" (restaurants, parkings etc...).

La question se pose aussi pour les cinq campings de la dune du Pilat, près de la forêt domaniale, totalement détruits et dont les propriétaires viennent d'être reçus à l'Elysée pour négocier une réouverture dès l'été prochain.

Pour replanter, à partir de 2025, l'ONF s'appuiera sur le concept de "forêt mosaïque", en diversifiant les espèces. Le chêne-liège, plus résistant au feu que le pin, sera plus largement utilisé et une expérimentation est en cours avec le pin brutia, une espèce de Méditerranée orientale.

"Mais le pin maritime va rester l'essence principale", assure Francis Maugard. Introduit au XIXe siècle, il a été "une espèce magique pour la région" car il a assaini la lande marécageuse et fixé le cordon dunaire, raconte ce technicien forestier.

H.Hayashi--JT