The Japan Times - Corée du Sud: Yoon repousse les convocations de la justice, la Cour constitutionnelle entre en jeu

EUR -
AED 3.810992
AFN 80.775045
ALL 99.842269
AMD 415.186536
ANG 1.87047
AOA 948.358476
ARS 1090.768486
AUD 1.666948
AWG 1.870259
AZN 1.762533
BAM 1.953384
BBD 2.095548
BDT 126.573466
BGN 1.952873
BHD 0.39107
BIF 3071.649639
BMD 1.037592
BND 1.40265
BOB 7.17213
BRL 6.101556
BSD 1.037856
BTN 89.878846
BWP 14.385308
BYN 3.396027
BYR 20336.79934
BZD 2.084471
CAD 1.50167
CDF 2960.249168
CHF 0.945353
CLF 0.037012
CLP 1021.27026
CNY 7.456545
CNH 7.573144
COP 4318.249566
CRC 526.615741
CUC 1.037592
CUP 27.496183
CVE 110.128803
CZK 25.138751
DJF 184.813425
DKK 7.462485
DOP 64.11669
DZD 140.237653
EGP 52.107906
ERN 15.563877
ETB 130.94119
FJD 2.406954
FKP 0.854547
GBP 0.836299
GEL 2.967235
GGP 0.854547
GHS 15.880361
GIP 0.854547
GMD 75.229477
GNF 8971.170369
GTQ 8.033065
GYD 217.680793
HKD 8.085787
HNL 26.572668
HRK 7.656959
HTG 135.731021
HUF 407.761083
IDR 16920.528329
ILS 3.710158
IMP 0.854547
INR 89.909925
IQD 1359.612007
IRR 43682.614847
ISK 146.352554
JEP 0.854547
JMD 163.728837
JOD 0.736067
JPY 160.347357
KES 134.108769
KGS 90.737345
KHR 4172.49803
KMF 490.624919
KPW 933.832738
KRW 1504.581091
KWD 0.320045
KYD 0.864926
KZT 538.401561
LAK 22590.952751
LBP 93208.381082
LKR 308.826584
LRD 206.025207
LSL 19.222535
LTL 3.063739
LVL 0.627629
LYD 5.091483
MAD 10.409637
MDL 19.31502
MGA 4866.305716
MKD 61.462613
MMK 3370.057702
MNT 3525.737058
MOP 8.32876
MRU 41.212451
MUR 48.403487
MVR 15.989582
MWK 1799.661606
MXN 21.457907
MYR 4.62454
MZN 66.312678
NAD 19.222535
NGN 1553.797147
NIO 38.136701
NOK 11.757975
NPR 143.797157
NZD 1.835617
OMR 0.399461
PAB 1.037916
PEN 3.861874
PGK 4.153507
PHP 60.633734
PKR 289.384412
PLN 4.213424
PYG 8193.629978
QAR 3.777913
RON 4.977637
RSD 117.179344
RUB 101.684487
RWF 1472.886202
SAR 3.89175
SBD 8.771479
SCR 14.801374
SDG 623.592622
SEK 11.475516
SGD 1.40699
SHP 0.854547
SLE 23.734883
SLL 21757.781232
SOS 592.968446
SRD 36.424656
STD 21476.055434
SVC 9.081725
SYP 13490.768608
SZL 19.216032
THB 34.936022
TJS 11.313109
TMT 3.641947
TND 3.317597
TOP 2.43015
TRY 37.208908
TTD 7.040259
TWD 34.164266
TZS 2645.859465
UAH 43.366751
UGX 3824.270498
USD 1.037592
UYU 45.034306
UZS 13462.754012
VES 60.070224
VND 26022.802421
VUV 123.184982
WST 2.906115
XAF 655.105787
XAG 0.032798
XAU 0.000371
XCD 2.804144
XDR 0.793369
XOF 653.682784
XPF 119.331742
YER 258.230692
ZAR 19.364171
ZMK 9339.569466
ZMW 29.004238
ZWL 334.104137
  • AEX

    5.2400

    924.12

    +0.57%

  • BEL20

    -5.1900

    4323.52

    -0.12%

  • PX1

    39.7100

    7981.6

    +0.5%

  • ISEQ

    8.2500

    10319.73

    +0.08%

  • OSEBX

    -6.5500

    1515.69

    -0.43%

  • PSI20

    13.7200

    6548.97

    +0.21%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    15.0900

    3158.92

    +0.48%

  • N150

    6.1400

    3419.5

    +0.18%

Corée du Sud: Yoon repousse les convocations de la justice, la Cour constitutionnelle entre en jeu
Corée du Sud: Yoon repousse les convocations de la justice, la Cour constitutionnelle entre en jeu / Photo: Handout - South Korean Presidential Office via Yonhap/AFP

Corée du Sud: Yoon repousse les convocations de la justice, la Cour constitutionnelle entre en jeu

Le président sud-coréen déchu Yoon Suk Yeol a rejeté lundi les convocations de la justice qui souhaite l'interroger sur sa tentative ratée d'imposer la loi martiale, la Cour constitutionnelle ayant commencé l'examen de la motion de destitution adoptée contre lui par le Parlement.

Taille du texte:

Suspendu depuis le vote des députés samedi soir, M. Yoon est sous le coup de deux enquêtes pour "rébellion", en plus de la procédure ouverte en matinée par la Cour constitutionnelle.

Tard le 3 décembre, il avait sidéré le pays en proclamant par surprise la loi martiale et en envoyant l'armée au Parlement afin de le museler, avant de devoir rétropédaler peu avant l'aube sous la pression de l'Assemblée nationale et des manifestants.

L'ex-procureur star de 63 ans risque -- tout comme des alliés également impliqués dans son coup de force -- la prison à perpétuité et même théoriquement la peine de mort s'il est reconnu coupable de "rébellion". Il a interdiction de quitter le territoire.

Le parquet, qui conduit l'une des deux enquêtes, lui a adressé lundi une nouvelle convocation après qu'il a "refusé" de se présenter la veille.

L'équipe d'enquêteurs de la police, de l'agence anticorruption et du ministère de la Défense qui mène la seconde a aussi demandé à pouvoir interroger M. Yoon, mais sa requête a été rejetée par le bureau de l'intéressé, a rapporté l'agence Yonhap.

S'il continuait à opposer des refus, les enquêteurs pourraient solliciter les tribunaux pour qu'un mandat d'arrêt soit émis à son encontre.

La Cour constitutionnelle, elle, doit juger la validité de la motion de destitution dans les six mois environ.

Si la Cour la confirme, M. Yoon sera déposé et une élection présidentielle devra se tenir dans les deux mois. Le vainqueur serait investi dès le lendemain du résultat, sans l'habituelle période de transition.

Pendant ce laps de temps de huit mois maximum, le Premier ministre Han Duck-soo assurera l'intérim.

La Cour a fixé au 27 décembre une audition préliminaire, à laquelle M. Yoon ne sera pas tenu d'assister, a indiqué aux journalistes Lee Jean, une porte-parole.

"Ce dossier sera considéré comme hautement prioritaire", a-t-elle assuré.

L'issue ne fait guère de doute selon la plupart des experts, tant les violations de la Constitution et de la loi reprochées à Yoon Suk Yeol sont flagrantes.

D'importantes manifestations anti-Yoon se sont multipliées depuis son coup de force, comme de plus petits rassemblements en son soutien, et des protestataires des deux camps ont affirmé qu'ils continueraient à battre le pavé jusqu'au rendu de la Cour.

- "Pas d'avenir" -

Les ancien et actuel chefs du contre-espionnage ont été arrêtés dimanche, selon Yonhap, après plusieurs autres hauts responsables liés à la loi martiale.

Kwak Jong-geun, le commandant des forces spéciales déployées au Parlement la nuit de l'état d'exception pour empêcher les députés de voter sa levée, a aussi été arrêté, de même source.

Le personnel parlementaire avait bloqué l'accès aux soldats avec des meubles, permettant aux élus de faire échouer la tentative de Yoon Suk Yeol.

Han Dong-hoon, le chef du Parti du pouvoir au peuple (PPP), formation du président suspendu, a annoncé sa démission lundi et présenté ses "sincères excuses à tous ceux qui ont souffert en raison de la loi martiale".

M. Yoon avait justifié son activation par sa volonté d'"éliminer les éléments hostiles à l'Etat", suggérant que le système électoral du pays était vulnérable aux ingérences étrangères.

M. Han a condamné lundi les "extrémistes tels que les théoriciens de la fraude électorale" et prévenu que le conservatisme n'aurait "pas d'avenir" si le PPP alimentait ces discours.

Pas impliqué à ce jour dans le coup de force de Yoon Suk Yeol, il avait publiquement apporté son soutien à la motion de destitution.

- Précédents contraires -

Si la destitution de M. Yoon est confirmée, il deviendra le deuxième président sud-coréen officiellement démis de ses fonctions.

Pour Park Geun-hye, tombée en premier pour corruption en 2017, la Cour avait entériné la décision du Parlement 92 jours après son vote.

Il existe cependant un précédent inverse. En mars 2004, les députés avaient également adopté une motion de destitution contre Roh Moo-hyun, mais elle a été invalidée deux mois plus tard par la Cour constitutionnelle.

La Corée du Nord, qui distille ses réactions au compte-gouttes depuis le début des troubles chez son voisin, a qualifié lundi Yoon Suk Yeol de "chef de la rébellion", selon l'agence officielle KCNA.

Comme à l'accoutumée, M. Yoon a aussi été traité de "marionnette" par les médias d'Etat nord-coréens, qui le considèrent à la botte des Etats-Unis.

K.Tanaka--JT