The Japan Times - Washington abandonne son offre de récompense pour l'arrestation du nouveau dirigeant syrien

EUR -
AED 3.820067
AFN 80.082898
ALL 99.687062
AMD 413.849409
ANG 1.873361
AOA 948.508345
ARS 1093.343124
AUD 1.67342
AWG 1.874656
AZN 1.770298
BAM 1.956281
BBD 2.098717
BDT 126.761199
BGN 1.957583
BHD 0.392064
BIF 3043.650645
BMD 1.040031
BND 1.404744
BOB 7.182768
BRL 6.110496
BSD 1.039456
BTN 90.012154
BWP 14.406507
BYN 3.401392
BYR 20384.607089
BZD 2.087914
CAD 1.506698
CDF 2967.208056
CHF 0.94582
CLF 0.037099
CLP 1023.670905
CNY 7.469714
CNH 7.577026
COP 4328.400907
CRC 527.434884
CUC 1.040031
CUP 27.560821
CVE 110.399022
CZK 25.130785
DJF 184.834369
DKK 7.46178
DOP 64.222273
DZD 140.666967
EGP 52.233057
ERN 15.600465
ETB 130.940779
FJD 2.414276
FKP 0.856556
GBP 0.836829
GEL 2.995413
GGP 0.856556
GHS 15.923067
GIP 0.856556
GMD 75.40879
GNF 9002.50836
GTQ 8.04498
GYD 218.003655
HKD 8.103256
HNL 26.638339
HRK 7.674958
HTG 135.937575
HUF 406.797502
IDR 16931.912261
ILS 3.723228
IMP 0.856556
INR 90.118215
IQD 1362.440576
IRR 43785.303974
ISK 145.915431
JEP 0.856556
JMD 163.981936
JOD 0.737695
JPY 160.233936
KES 134.695411
KGS 90.9506
KHR 4180.924542
KMF 491.778981
KPW 936.027992
KRW 1504.123762
KWD 0.320756
KYD 0.866213
KZT 539.202709
LAK 22620.673849
LBP 93186.775093
LKR 309.286122
LRD 204.387666
LSL 19.308167
LTL 3.070941
LVL 0.629104
LYD 5.106703
MAD 10.395631
MDL 19.343761
MGA 4877.745535
MKD 61.560806
MMK 3377.980034
MNT 3534.025361
MOP 8.341233
MRU 41.460861
MUR 48.246966
MVR 16.026966
MWK 1805.493705
MXN 21.505034
MYR 4.574985
MZN 66.468573
NAD 19.313572
NGN 1588.644598
NIO 38.252095
NOK 11.771175
NPR 144.019446
NZD 1.84568
OMR 0.400348
PAB 1.039456
PEN 3.862158
PGK 4.162721
PHP 60.645285
PKR 289.748829
PLN 4.201819
PYG 8206.019677
QAR 3.787013
RON 4.975926
RSD 117.127267
RUB 102.444576
RWF 1449.283162
SAR 3.901185
SBD 8.777258
SCR 14.840711
SDG 625.058697
SEK 11.489122
SGD 1.406444
SHP 0.856556
SLE 23.790693
SLL 21808.929425
SOS 594.382393
SRD 36.510277
STD 21526.541346
SVC 9.095501
SYP 13522.482708
SZL 19.313802
THB 34.965961
TJS 11.329997
TMT 3.650509
TND 3.315102
TOP 2.435853
TRY 37.297693
TTD 7.050803
TWD 34.244273
TZS 2645.140882
UAH 43.435043
UGX 3829.942631
USD 1.040031
UYU 45.102402
UZS 13499.602032
VES 60.209823
VND 26083.976826
VUV 123.474566
WST 2.912947
XAF 656.124795
XAG 0.032872
XAU 0.000372
XCD 2.810736
XDR 0.794538
XOF 654.707942
XPF 119.331742
YER 258.837724
ZAR 19.300843
ZMK 9361.553542
ZMW 29.05215
ZWL 334.889549
  • AEX

    14.0300

    919

    +1.55%

  • BEL20

    28.8100

    4328.81

    +0.67%

  • PX1

    69.2800

    7941.64

    +0.88%

  • ISEQ

    80.8300

    10312.66

    +0.79%

  • OSEBX

    11.7800

    1522.22

    +0.78%

  • PSI20

    5.2200

    6534.94

    +0.08%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    15.0900

    3158.92

    +0.48%

  • N150

    27.7600

    3413.52

    +0.82%

Washington abandonne son offre de récompense pour l'arrestation du nouveau dirigeant syrien
Washington abandonne son offre de récompense pour l'arrestation du nouveau dirigeant syrien / Photo: OMAR HAJ KADOUR - AFP

Washington abandonne son offre de récompense pour l'arrestation du nouveau dirigeant syrien

Les Etats-Unis ont annoncé vendredi avoir abandonné l'offre de récompense pour l'arrestation du nouveau dirigeant syrien, l'islamiste Ahmad al-Chareh, jusque-là classé comme "terroriste" par Washington, après une premier contact formel à Damas avec le pouvoir qui a chassé Bachar al-Assad.

Taille du texte:

Un responsable syrien qui a requis l'anonymat avait auparavant qualifié de "positive" la rencontre de M. Chareh - connu jusqu'à présent par son nom de guerre Abou Mohammad al-Jolani - avec une délégation américaine conduite par Barbara Leaf, la responsable du Moyen-Orient au sein du département d'Etat.

Lui-même visé par des sanctions américaines, M. Chareh est le chef du groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), fer de lance de l'alliance qui a pris le pouvoir à Damas le 8 décembre, classé comme "terroriste" par plusieurs pays dont les Etats-Unis.

"Sur la base de notre discussion, je lui ai dit que nous abandonnions l'offre de récompense" pour son arrestation "en vigueur depuis quelques années", a dit Barbara Leaf aux journalistes à l'issue de cette rencontre à Damas.

Ancienne branche syrienne d'Al-Qaïda, HTS affirme avoir rompu avec le jihadisme et cherche à rassurer sur sa capacité à relancer et réunifier la Syrie, après plus de 13 ans de guerre civile qui a morcelé et dévasté le pays et une victoire qui a mis fin à un demi-siècle de pouvoir sans partage du clan Assad.

- "Cessez-le-feu" à Kobané -

Mme Leaf a aussi appelé à un cessez-le-feu dans les combats déclenchés, en marge de l'offensive rebelle victorieuse contre Bachar al-Assad, entre les combattants soutenus par la Turquie, alliée du nouveau pouvoir, et les Kurdes syriens, autour de la ville emblématique de Kobané, dans le nord de la Syrie.

"Nous travaillons énergiquement, en discutant avec les autorités turques, ainsi qu'avec les FDS (Forces démocratiques syriennes, menées par les Kurdes syriens). Nous pensons que la meilleure solution est un cessez-le-feu autour de Kobané", a déclaré Mme Leaf.

Cette ville a été érigée en symbole de la lutte contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI), qui y avaient connu leur première défaite avant d'être définitivement vaincus en 2019.

Pour prévenir sa résurgence en Syrie, où il n'a jamais été totalement éradiqué, Washington soutient les FDS, et l'armée américaine a annoncé vendredi avoir tué la veille dans une frappe un cadre de l'EI et un autre membre du groupe dans la province orientale syrienne de Deir Ezzor.

La situation reste particulièrement volatile dans cette partie du pays, où la communauté kurde, longtemps opprimée, craint de perdre l'autonomie limitée qu'elle a chèrement acquise depuis 2011.

Selon l'ambassade américaine, les entretiens ont porté sur les "principes convenus par les États-Unis et leurs partenaires à Aqaba", lors d'une réunion en Jordanie, soit "le soutien à un processus politique inclusif dirigé par les Syriens, qui aboutit à un gouvernement représentatif respectant les droits de tous les Syriens".

Les "événements régionaux, l'intention de la Syrie d'adopter une politique de bon voisinage et l'importance des efforts communs dans la lutte contre le terrorisme", ont également été abordés, selon l'ambassade sur X.

Mme Leaf a aussi rencontré à Damas des membres de la société civile, dont les secouristes syriens des Casques blancs, "pour entendre directement leur vision de l'avenir de leur pays et la manière dont les États-Unis peuvent les aider".

Cette délégation, première mission diplomatique formelle dépêchée par les Etats-Unis à Damas depuis le début de la guerre civile, comprend notamment Roger Carstens, chargé de collecter des indices sur les Américains portés disparus en Syrie, comme le journaliste Austin Tice, kidnappé en août 2012.

- Les femmes "indispensables" -

La France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'ONU ont envoyé ces derniers jours des émissaires à Damas pour nouer des contacts avec les autorités.

Les femmes sont "absolument indispensables" pour reconstruire la Syrie, a de son côté affirmé vendredi la directrice générale de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), une agence de l'ONU, Amy Pope.

De retour de Syrie, elle a aussi appelé à "réévaluer" les sanctions internationales pour permettre la reconstruction du pays.

La chute de Bachar al-Assad a été accueillie par des scènes de liesse, près de 14 ans après le début de la guerre civile déclenchée en 2011 par la répression de manifestations prodémocratie, qui a fait un demi-million de morts et poussé à l'exil six millions de Syriens.

Dans la capitale, des milliers de Syriens ont de nouveau afflué dans le centre, pour le deuxième vendredi consécutif après la grande prière hebdomadaire, afin de fêter la chute de Bachar al-Assad.

Des habitants avaient reçu dans la matinée sur leur téléphone portable des messages adressés au "peuple de Damas, ville de jasmin", pour participer vendredi au "festival de la libération" sur la place des Omeyyades, au coeur de la ville.

Mais selon l'ONU, le pays exsangue a besoin de toute urgence d'une aide humanitaire "massive". "Le peuple syrien se trouve à un moment historique et à un moment d'opportunité, et cette opportunité ne doit pas être manquée", a affirmé jeudi le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.

Y.Ishikawa--JT