The Japan Times - "Nous voulons la paix": en Colombie, les déplacés demandent l'arrêt des combats

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"Nous voulons la paix": en Colombie, les déplacés demandent l'arrêt des combats
"Nous voulons la paix": en Colombie, les déplacés demandent l'arrêt des combats / Photo: Schneyder Mendoza - AFP

"Nous voulons la paix": en Colombie, les déplacés demandent l'arrêt des combats

Gladis Angarita a fui, comme des centaines d'autres personnes, son village depuis l'attaque sanglante de la guérilla colombienne de l'ELN dans la région du Catatumbo, pour trouver refuge à Tibú. "Nous voulons la paix, qu'ils mettent fin à cette guerre", supplie-t-elle.

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Assise sur un tronc d'arbre, Gladis, 62 ans, s'interrompt pour prendre son traitement contre l'asthme, avant d'ajouter: "nous souffrons (...), nous n'avons rien à voir avec cette guerre. Mon dieu, qu'ils en prennent conscience".

Depuis jeudi, l'attaque de l'ELN contre des civils et des dissidents de la défunte guérilla des FARC a fait au moins 60 morts dans cette zone frontalière du Venezuela, rappelant les pires heures du conflit armé en Colombie.

Gladis a fui son village vendredi, terrorisée, "car il y avait des tirs tout le temps". "On a tout laissé, car nous avions peur", raconte-t-elle, disant ne même pas avoir pris de quoi dormir.

Elle est depuis installée, avec 500 autres personnes, dans un centre d'accueil de Tibú, ville d'environ 60.000 habitants qui est, selon l'ONU, la localité comptant le plus de plantations de drogue au monde. Au total, plus de 2.500 personnes ont trouvé refuge dans la ville, selon son maire, Richar Claro.

- "Tant de personnes innocentes" -

Dans le terminal routier de Tibú, c'est un ballet incessant de personnes voulant prendre un bus pour fuir vers d'autres régions de Colombie ou même au Venezuela.

"Il y a tant de personnes innocentes payant cette guerre et vivant des choses que nous n'avons pas à vivre", dit, des sanglots dans la voix, Carmelina Pérez, elle aussi âgée de 62 ans.

"Mes filles sont restées à la maison car elles ne voulaient pas partir. Je suis venu avec les enfants et avec mon mari qui est lui aussi âgé", ajoute-t-elle, avant de prendre la direction de Cúcuta, ville frontalière avec le Venezuela.

Dans le centre d'accueil de Tibú, des hamacs sont suspendus aux arbres et aux cages de football, les enfants courent dans tous les sens. Des femmes préparent un sancocho, une soupe colombienne typique avec des tubercules et des légumes, sur un feu de bois.

- "Plus dur qu'au Venezuela" -

Ce conflit "est horrible", souffle Luis Alberto Urrutia, qui a fui la crise dans son Venezuela natal il y a sept ans pour s'installer dans les montagnes du Catatumbo, où il gagne notamment sa vie en ramassant des feuilles de coca.

"C'est plus dur qu'au Venezuela à cause du conflit", ajoute cet homme de 39 ans, qui a peur désormais pour sa vie et celle de sa famille. "Il vaut peut-être mieux que nous rentrions au Venezuela" car "il y a du danger partout (...) beaucoup de morts".

L'assaut de l'ELN a rompu une trêve avec les dissidents des FARC et a mis au défi le gouvernement de gauche de Gustavo Petro, arrivé au pouvoir avec l'engagement de rechercher une solution négociée à six décennies de conflit armé, et qui a annoncé vendredi suspendre les négociations de paix avec l'ELN.

Jusqu'alors, les deux organisations rebelles étaient engagées dans des négociations de paix parallèles avec le gouvernement.

Gustavo Petro avait engagé des pourparlers avec l'ELN à la fin de l'année 2022, lorsqu'il est devenu le premier président colombien de gauche. Mais le processus de paix est en crise constante en raison des attaques des rebelles, des différends avec d'autres groupes armés et des divergences entre les différentes parties qui ont empêché la conclusion d'accords concrets.

S.Ogawa--JT