The Japan Times - France: incertitude politique et fin des JO ont conduit la croissance dans le rouge fin 2024

EUR -
AED 3.806062
AFN 78.367375
ALL 99.666662
AMD 414.886103
ANG 1.869937
AOA 472.514554
ARS 1090.727365
AUD 1.6614
AWG 1.867778
AZN 1.76568
BAM 1.955734
BBD 2.09493
BDT 126.525762
BGN 1.95559
BHD 0.391187
BIF 3071.197128
BMD 1.036215
BND 1.408053
BOB 7.16976
BRL 6.053612
BSD 1.037565
BTN 89.827991
BWP 14.451516
BYN 3.395486
BYR 20309.819708
BZD 2.08413
CAD 1.506813
CDF 2956.322601
CHF 0.94437
CLF 0.037078
CLP 1023.10573
CNY 7.447076
CNH 7.585656
COP 4309.555648
CRC 523.382469
CUC 1.036215
CUP 27.459705
CVE 110.261307
CZK 25.201071
DJF 184.763811
DKK 7.462864
DOP 64.097853
DZD 140.180305
EGP 52.046257
ERN 15.543229
ETB 132.907048
FJD 2.407077
FKP 0.853413
GBP 0.836177
GEL 2.96398
GGP 0.853413
GHS 15.874468
GIP 0.853413
GMD 75.129599
GNF 8968.699587
GTQ 8.025731
GYD 217.072729
HKD 8.075117
HNL 26.431115
HRK 7.6468
HTG 135.715454
HUF 407.802929
IDR 16947.560142
ILS 3.711614
IMP 0.853413
INR 89.830903
IQD 1359.154474
IRR 43624.664125
ISK 146.687036
JEP 0.853413
JMD 163.634519
JOD 0.734888
JPY 160.828389
KES 133.845517
KGS 90.617425
KHR 4174.86016
KMF 489.974798
KPW 932.593877
KRW 1510.574324
KWD 0.319652
KYD 0.864671
KZT 537.641991
LAK 22573.243893
LBP 92912.887816
LKR 309.199643
LRD 206.473084
LSL 19.366651
LTL 3.059675
LVL 0.626797
LYD 5.093829
MAD 10.414751
MDL 19.371351
MGA 4824.838389
MKD 61.527939
MMK 3365.586846
MNT 3521.059671
MOP 8.328621
MRU 41.564608
MUR 48.339835
MVR 15.96847
MWK 1799.139737
MXN 21.427637
MYR 4.616379
MZN 66.22491
NAD 19.366651
NGN 1557.431939
NIO 38.178721
NOK 11.736734
NPR 143.725186
NZD 1.838842
OMR 0.398917
PAB 1.037565
PEN 3.859771
PGK 4.224858
PHP 60.536773
PKR 289.399406
PLN 4.213559
PYG 8183.72588
QAR 3.782073
RON 4.975288
RSD 117.126077
RUB 102.196577
RWF 1472.750669
SAR 3.886799
SBD 8.759842
SCR 14.862476
SDG 622.765742
SEK 11.502156
SGD 1.406355
SHP 0.853413
SLE 23.703464
SLL 21728.916467
SOS 592.980138
SRD 36.370643
STD 21447.564418
SVC 9.078696
SYP 13472.871201
SZL 19.354352
THB 35.018935
TJS 11.34562
TMT 3.637116
TND 3.313889
TOP 2.426924
TRY 37.136661
TTD 7.037764
TWD 34.138152
TZS 2645.71138
UAH 43.270951
UGX 3819.872051
USD 1.036215
UYU 44.898496
UZS 13462.549062
VES 60.484509
VND 25988.279504
VUV 123.02156
WST 2.90226
XAF 655.935029
XAG 0.0331
XAU 0.00037
XCD 2.800424
XDR 0.793173
XOF 655.935029
XPF 119.331742
YER 257.888119
ZAR 19.350081
ZMK 9327.184796
ZMW 29.026028
ZWL 333.660901
  • AEX

    2.9400

    921.94

    +0.32%

  • BEL20

    -2.6000

    4326.05

    -0.06%

  • PX1

    8.7400

    7950.17

    +0.11%

  • ISEQ

    -107.2600

    10205.87

    -1.04%

  • OSEBX

    -6.7000

    1515.46

    -0.44%

  • PSI20

    -10.4600

    6524.29

    -0.16%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    35.7000

    3194.76

    +1.13%

  • N150

    4.1000

    3417.73

    +0.12%

France: incertitude politique et fin des JO ont conduit la croissance dans le rouge fin 2024
France: incertitude politique et fin des JO ont conduit la croissance dans le rouge fin 2024 / Photo: Aurore MESENGE - AFP

France: incertitude politique et fin des JO ont conduit la croissance dans le rouge fin 2024

L'économie française s'est contractée de 0,1% au quatrième trimestre, subissant le contrecoup des JO de Paris en pleine crise politique, mais elle a progressé comme prévu de 1,1% en 2024.

Taille du texte:

Sur les trois derniers mois de l'année, l'évolution du PIB est ressortie en deçà de la prévision de l'Insee. Celui-ci s'attendait à une croissance nulle pour la deuxième économie de la zone euro, en cette période marquée par la chute du gouvernement Barnier qui a privé la France de budget pour 2025.

"Au-delà de la fin mécanique de l'effet positif lié aux Jeux olympiques, le ralentissement en fin d'année souligne la nécessité d'adopter un budget pour mettre fin aux incertitudes et restaurer la confiance des ménages et des entreprises", a commenté le ministre de l'Economie, Eric Lombard.

Depuis jeudi, sept députés et sept sénateurs sont réunis en commission mixte paritaire (CMP) pour tenter de s'entendre sur une version commune du budget de l'Etat, une étape cruciale qui pourrait déboucher sur un examen du texte à l'Assemblée nationale lundi, avec à la clé sans doute le premier 49.3 de François Bayrou et un risque de censure.

Ces incertitudes ont aussi ébranlé la confiance des investisseurs, comme en témoigne le creusement de l'écart entre les taux d'emprunt français et allemand à 10 ans. Le taux français dépasse maintenant ceux de l'Espagne et du Portugal, naguère mauvais élèves de la zone euro.

- Consommation modérée -

Sur l'ensemble de 2024, avec une hausse de 1,1% conforme aux prévisions et similaire à 2023, la France a toutefois fait mieux que l'Italie (+0,5%) et l'Allemagne en récession pour la deuxième année d'affilée (-0,2% sur l'année comme au quatrième trimestre), mais bien moins que l'Espagne (+3,2%).

Entre octobre et décembre en France, le PIB a été marqué par le ralentissement de la consommation des ménages (+0,4% après +0,6%) notamment en services, alors que celle-ci avait soutenu la hausse de 0,4% du PIB observée au troisième trimestre.

Cette consommation s'est toutefois doucement redressée depuis le début 2024, sur fond de repli marqué de l'inflation qui a redonné du pouvoir d'achat. Cependant, plutôt que des achats, celui-ci vient aussi renforcer leur épargne.

Les investissements ont reculé de 0,1%, moins fortement que durant l'été (-0,3%): ceux des entreprises ont stagné tandis qu'ils ont reculé de -0,3% (après -0,7%) chez les ménages. La construction a continué de souffrir.

"Malgré une certaine résilience, l'investissement des entreprises reste faible. Sans la crise politique, on aurait pu s'attendre à une reprise puisque les taux d'intérêt de la BCE ont beaucoup baissé", souligne Maxime Darmet, économiste chez Allianz, interrogé par l'AFP.

Au total, la demande intérieure finale (hors stocks) a progressé de 0,3 point (après +0,4) au quatrième trimestre tandis que la contribution du commerce extérieur a été négative (-0,2 point après -0,1), les importations ayant rebondi face à des exportations en baisse.

- Pessimisme -

Début 2025, l'horizon risque fort de ne pas s'éclaircir.

"Les incertitudes intérieures, autant que la morosité de nos principaux partenaires commerciaux, n'incitent pas à l'optimisme pour la conjoncture des prochains trimestres", a commenté Sylvain Bersinger, économiste chez Asterès, dans une note. Il pointe aussi le risque de guerre commerciale avec les Etats-Unis.

En France, le gouvernement de François Bayrou ambitionne plus de 50 milliards d'euros d'effort budgétaire cette année pour ramener le déficit public à 5,4% du PIB, contre environ 6% en 2024. Mais les négociations pour s'accorder avec les socialistes sur un budget de "compromis" sont houleuses, faisant toujours planer le risque d'une censure.

"L'incertitude entourant le budget 2025 et la chute possible du gouvernement Bayrou continuent de peser sur la demande intérieure et cela risque de perdurer dans les prochains mois", a prévenu Charlotte de Montpellier, économiste chez ING.

La croissance ayant été tirée par la consommation (+2,1%) et les investissements publics (+3,3%) l'an dernier, "c'est de mauvais augure pour 2025, les contraintes budgétaires allant nécessairement mener à des dépenses publiques moins dynamiques", a-t-elle ajouté.

En 2025, le gouvernement a anticipe une croissance de 0,9%, jugée "un peu optimiste" par le Haut conseil des finances publiques. L'Insee table lui sur une hausse de 0,2% du PIB aux premier et deuxième trimestres, horizon de ses prévisions.

K.Tanaka--JT