The Japan Times - Présidentielle en Equateur: les candidats achèvent leur campagne dans un contexte de tension

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Présidentielle en Equateur: les candidats achèvent leur campagne dans un contexte de tension
Présidentielle en Equateur: les candidats achèvent leur campagne dans un contexte de tension / Photo: RAUL ARBOLEDA - AFP

Présidentielle en Equateur: les candidats achèvent leur campagne dans un contexte de tension

Le président de l'Équateur, Daniel Noboa, et sa rivale de gauche, Luisa Gonzalez, clôturent jeudi leur campagne électorale avant le second tour de la présidentielle dimanche, dans le port de Guayaquil (sud), épicentre du narcotrafic et de la violence qui accablent le pays.

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Capitale économique, plaque-tournante de la cocaïne produite en Colombie et au Pérou voisins, Guayaquil est également la ville natale du président sortant, le bastion de l'ancien président socialiste Rafael Correa, et le symbole d'un pays divisé et sous tension.

Après un premier tour serré en février, remporté de justesse par Daniel Noboa, les candidats abattent leurs dernières cartes pour séduire les indécis dans un pays où le vote est obligatoire.

La campagne a été marquée par une atmosphère acrimonieuse entre les deux camps et des accusations réciproques de corruption et de collusion avec les narcotrafiquants.

"Il y a eu plus d'attaques que de propositions des deux côtés", regrette depuis Quito Roberto Cruz, un travailleur indépendant de 50 ans.

À cela s'ajoute une violence croissante, avec un homicide chaque heure aux mois de janvier et février, le début d'année le plus meurtrier jamais enregistré dans ce pays autrefois considéré comme un havre de paix dans une région tourmentée.

"Il y a de la délinquance, il y a de la drogue, des crimes, des extorsions", énumère tristement Alfredo Cucalon, guide touristique à Guayaquil.

- Polarisation -

Les observateurs s'attendent à un scrutin très serré, une situation inédite depuis le retour de la démocratie dans le pays à la fin des années 70.

"L'économie a beaucoup faibli", une partie des fonds publics ont été utilisés pour financer la lutte contre le crime et "l'endettement est au plus haut", estime Felipe Garcia, un avocat de 24 ans. Pourtant, "le socialisme n'est pas une option", affirme le jeune homme à la tenue bien soignée, depuis la ville huppée de Samborondon près de Guayaquil.

Angelina Velez, supportrice de Luisa Gonzalez, appelle au contraire de ses voeux un "changement (...) parce qu'avec le gouvernement actuel, ce n'est pas possible. On n'a pas assez pour le panier alimentaire de base, pas assez pour la santé".

Âgé de 37 ans, Daniel Noboa a utilisé les réseaux sociaux comme principale plateforme de propagande politique.

Photographié sur un char de guerre équipé de gilet pare-balles et de casque ou durant une course à pied avec son épouse, le dirigeant soigne son image de président parmi les plus jeunes au monde doté d'une main de fer contre le crime organisé.

Il désigne la gauche corréiste comme responsable de la hausse de la violence, l'accusant d'indulgence envers les groupes criminels. Ces derniers se sont multipliés ces dernières années.

"C'est ce dimanche que nous allons en finir avec le narcoterrorisme, nous allons retirer toute opportunité aux mafias", a lancé mercredi Daniel Noboa depuis la capitale Quito lors d'un de ses très brefs discours.

De dix ans son aînée, Luisa Gonzalez s'appuie sur sa carrière construite à force de travail, son profil de femme du peuple et mère célibataire connaissant les difficultés de l'Équatorien moyen.

Elle ne manque jamais de critiquer la fortune du millionnaire Noboa, fils d'un magnat de la banane, le disant déconnecté des problèmes des plus pauvres.

- Décompte -

A l'issue du premier tour, Daniel Noboa avait dénoncé des irrégularités dans le dépouillement, toutefois écartées par les observateurs internationaux.

Jeudi, 14 membres du Congrès américain ont adressé une lettre au secrétaire d'État Marco Rubio pour alerter sur la possibilité que Noboa "ne reconnaisse pas les résultats en cas de défaite".

"Nous ferons respecter notre droit à la démocratie et si le Conseil national électoral ne fait pas son devoir (...) nous saurons lui répondre si nécessaire dans la rue", a averti Mme Gonzalez depuis Quito mercredi.

Candidate désignée par l'ex-président Rafael Correa (2007-2017), la politicienne de gauche a reçu le soutien du plus grand mouvement indigène d'Équateur, dont le candidat était arrivé en troisième position au premier tour.

M.Matsumoto--JT