The Japan Times - Canada: statu quo dans les rues d'Ottawa malgré l'état d'urgence, les frontières débloquées

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Canada: statu quo dans les rues d'Ottawa malgré l'état d'urgence, les frontières débloquées

Canada: statu quo dans les rues d'Ottawa malgré l'état d'urgence, les frontières débloquées

La situation a peu évolué mardi dans les rues d'Ottawa, toujours bloquées par des manifestants anti-mesures sanitaires qui refusent de partir, malgré le recours exceptionnel à la loi sur des pouvoirs exceptionnels déclenchés la veille par Justin Trudeau.

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Le Premier ministre canadien a annoncé lundi le recours à la loi sur les mesures d'urgence pour mettre fin aux blocages "illégaux".

C'est seulement la deuxième fois que cette disposition est activée en temps de paix, la dernière remontant à la crise de 1970 quand Pierre Elliott Trudeau, le père de l'actuel Premier ministre, était au pouvoir.

Minimisé au départ par les autorités, le mouvement de contestation canadien qui a débuté fin janvier est parti de camionneurs protestant contre l'obligation d'être vacciné pour passer la frontière entre le Canada et les Etats-Unis.

Mais les revendications se sont étendues à un refus de l'ensemble des mesures sanitaires et, pour de nombreux manifestants, à un rejet du gouvernement de Justin Trudeau.

Le déclenchement de cet état d'urgence national est "une lame à double tranchant pour Justin Trudeau" estime Félix Mathieu, professeur de sciences politiques à l'université de Winnipeg (centre).

"S'il y a le moindre accrochage, il sera considéré comme le principal responsable. Tout le poids est maintenant sur ses épaules", ajoute-t-il.

Défendant le déclenchement des pouvoirs spéciaux, le ministre de la Sécurité publique Marco Mendicino a expliqué que ce mouvement était l'oeuvre d'"un très petit groupe organisé, qui veut renverser le gouvernement par tous les moyens possibles".

- Levée des blocages aux frontières -

Mardi a été une journée décisive pour les points de blocage aux frontières: "le blocus est terminé", a déclaré à l'AFP Roberta McKale, porte-parole de la police albertaine évoquant la situation à Coutts (Alberta, ouest), où 11 personnes ont été arrêtées lundi et des armes saisies.

A Emerson, au Manitoba (centre), la police a indiqué qu'elle était en train d'organiser "le départ des derniers manifestants", une "opération qui devrait se conclure d'ici mercredi".

Dimanche soir, la police avait réussi à évacuer les manifestants du pont Ambassador qui relie Windsor, en Ontario, et la ville américaine de Detroit. Ce blocage, préjudiciable pour les économies américaine et canadienne, avait poussé Washington à intervenir auprès de Justin Trudeau.

Mais dans les rues de la capitale fédérale, la situation était inchangée mardi: une longue file de camions bloquait toujours les rues autour du parlement.

Et les policiers ne semblaient pas plus nombreux dans les rues, se maintenant à bonne distance des contestataires sans intervenir, a constaté une journaliste de l'AFP.

Au 19e jour de l'occupation du centre, le chef de la police d'Ottawa Peter Sloly a remis sa démission "avec le coeur lourd", expliquant avoir tout fait tout "assurer la sécurité de la ville pour mettre fin à cette crise sans précédent et imprévisible".

Ce dernier était très critiqué pour sa gestion et notamment pour avoir laissé s'installer les camions en plein cœur de la ville, devant le Parlement et sous les fenêtres du bureau du Premier ministre.

Du côté des manifestants, le mot d'ordre restait le même: "Les camionneurs ne vont nulle part". Casquette et capuche sur la tête, Tyler, installé avec son camion depuis le premier jour, estime que Justin Trudeau "a peur" et "a perdu le contrôle". Les nouvelles mesures n'auront "aucune conséquence" assure ce camionneur originaire de Hamilton, en Ontario.

Installé à l'avant de son camion, David Fortin, 48 ans, écouteurs dans les oreilles veut "que Trudeau vienne (les) rencontrer au lieu de se sauver". Pas effrayé, il promet de partir une fois que les mesures sanitaires seront "toutes tombées".

- Allègements -

Si ce n'est pas encore le cas, en quelques jours, la contestation a tout de même fait bouger les lignes et plusieurs provinces ont levé leurs restrictions et notamment le passeport vaccinal. Mardi, c'était au tour du Québec de l'annoncer, après avoir pourtant mis en place des restrictions très strictes pour les non-vaccinés qui n'avaient plus accès aux grands magasins ou à la vente d'alcool. L'Ontario, la Saskatchewan et l'Alberta avaient déjà fait de même.

Et le gouvernement fédéral a assoupli les restrictions sanitaires aux frontières canadiennes. À compter du 28 février, les voyageurs vaccinés n'auront plus l'obligation de présenter un test PCR négatif à leur entrée et ceux qui seront choisis à l'arrivée pour un test "aléatoire" n'auront plus à être en quarantaine en attendant les résultats.

Si quelque 90% des Canadiens sont vaccinés, la contestation des camionneurs a reçu un soutien populaire plus large qu'anticipé par les autorités, symbole d'après les experts d'un ras-le-bol très fort de la population, soumise à des restrictions parmi les plus dures au monde depuis deux ans.

K.Tanaka--JT