The Japan Times - JO-2022: le ski freestyle français a plusieurs cordes à son arc

EUR -
AED 3.820434
AFN 78.462082
ALL 98.276612
AMD 418.900309
ANG 1.88167
AOA 950.162399
ARS 1089.268287
AUD 1.660639
AWG 1.874857
AZN 1.732351
BAM 1.955335
BBD 2.107998
BDT 127.3197
BGN 1.952803
BHD 0.392048
BIF 3089.324195
BMD 1.040142
BND 1.412791
BOB 7.214283
BRL 6.18843
BSD 1.044052
BTN 90.263651
BWP 14.440563
BYN 3.416687
BYR 20386.792289
BZD 2.097201
CAD 1.49768
CDF 2959.205511
CHF 0.944426
CLF 0.037358
CLP 1030.760663
CNY 7.580457
CNH 7.584412
COP 4432.047038
CRC 525.080088
CUC 1.040142
CUP 27.563775
CVE 110.238765
CZK 25.152985
DJF 185.915755
DKK 7.460641
DOP 64.065369
DZD 140.865122
EGP 52.297008
ERN 15.602137
ETB 133.551901
FJD 2.407254
FKP 0.856648
GBP 0.845142
GEL 2.974615
GGP 0.856648
GHS 15.817236
GIP 0.856648
GMD 75.930332
GNF 9025.025731
GTQ 8.070002
GYD 218.328042
HKD 8.102856
HNL 26.57993
HRK 7.675781
HTG 136.340175
HUF 410.576997
IDR 16902.315035
ILS 3.708971
IMP 0.856648
INR 89.898109
IQD 1367.661371
IRR 43789.997421
ISK 145.900547
JEP 0.856648
JMD 163.822588
JOD 0.737983
JPY 162.778656
KES 134.438519
KGS 90.958688
KHR 4209.079243
KMF 491.567106
KPW 936.128333
KRW 1494.544326
KWD 0.320582
KYD 0.870093
KZT 543.870568
LAK 22773.580274
LBP 93493.650095
LKR 311.775803
LRD 206.718817
LSL 19.289309
LTL 3.07127
LVL 0.629172
LYD 5.135778
MAD 10.417721
MDL 19.471366
MGA 4893.882389
MKD 61.517403
MMK 3378.342149
MNT 3534.404203
MOP 8.375026
MRU 41.584503
MUR 48.377273
MVR 16.028848
MWK 1810.386564
MXN 21.324375
MYR 4.622448
MZN 66.475552
NAD 19.289309
NGN 1621.498646
NIO 38.421595
NOK 11.742062
NPR 144.425018
NZD 1.839087
OMR 0.400394
PAB 1.044052
PEN 3.894236
PGK 4.251029
PHP 61.063612
PKR 291.130316
PLN 4.215022
PYG 8258.034728
QAR 3.810493
RON 4.976144
RSD 117.112757
RUB 103.082635
RWF 1464.765493
SAR 3.901971
SBD 8.814925
SCR 14.823966
SDG 625.125475
SEK 11.474695
SGD 1.411666
SHP 0.856648
SLE 23.613267
SLL 21811.26731
SOS 596.663741
SRD 36.488201
STD 21528.848959
SVC 9.135826
SYP 13523.932298
SZL 19.274413
THB 35.385608
TJS 11.426871
TMT 3.6509
TND 3.313811
TOP 2.436117
TRY 37.089457
TTD 7.092312
TWD 34.112825
TZS 2616.998236
UAH 43.850586
UGX 3842.085649
USD 1.040142
UYU 45.689566
UZS 13561.772528
VES 57.926365
VND 26138.780113
VUV 123.487802
WST 2.913259
XAF 655.807234
XAG 0.034054
XAU 0.000378
XCD 2.811037
XDR 0.804416
XOF 655.80093
XPF 119.331742
YER 259.047289
ZAR 19.319949
ZMK 9362.504306
ZMW 29.103074
ZWL 334.925449
  • AEX

    -6.0400

    908.42

    -0.66%

  • BEL20

    -4.2400

    4238.12

    -0.1%

  • PX1

    44.6700

    7881.51

    +0.57%

  • ISEQ

    77.3200

    9990.12

    +0.78%

  • OSEBX

    11.9100

    1501.26

    +0.8%

  • PSI20

    14.9600

    6520.53

    +0.23%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -20.0100

    3106.75

    -0.64%

  • N150

    7.4100

    3374.24

    +0.22%

JO-2022: le ski freestyle français a plusieurs cordes à son arc
JO-2022: le ski freestyle français a plusieurs cordes à son arc

JO-2022: le ski freestyle français a plusieurs cordes à son arc

Perrine Laffont sur les bosses, Tess Ledeux en big air et en slopestyle et les garçons du skicross constitueront aux Jeux olympiques de Pékin (4-20 février) les meilleures chances françaises du ski freestyle, traditionnel pourvoyeur de médailles pour les Bleus.

Taille du texte:

. Laffont, un titre à défendre

Parée d'or en 2018 à PyeongChang, à seulement 19 ans, la discrète Ariégoise, devenue l'une des figures des sports d'hiver tricolores, a depuis dominé presque sans partage le ski de bosses féminin.

"Si on regarde mes résultats des dernières saisons, c'est sûr que j'arrive en tant que favorite (...) Je suis attendue", reconnaît la tenante du titre.

Laffont, qui a beaucoup travaillé sur ses sauts cet hiver, va devoir faire abstraction de la pression face à une concurrence de plus en plus pressante, à l'image de la Japonaise Anri Kawamura et de l'Australienne Jakara Anthony.

Chez les hommes, Benjamin Cavet fera, lui, figure d'outsider, derrière l'intouchable Canadien Mikaël Kingsbury, après n'être monté qu'à une seule reprise sur le podium cette saison en Coupe du monde.

"J'aime les courses d'un jour, la précision de l'événement, devoir être prêt au bon moment", affirme le Français, vice-champion du monde 2017 et 2021. "Je n'ai pas encore de médaille aux JO. C'est quelque chose qui manque à mon palmarès et j'ai hâte d'y remédier à Pékin."

. Ledeux, la preuve par deux

La freestyleuse de 20 ans n'aura pas une mais deux chances de médaille avec le slopestyle (piste avec des tremplins, des bosses et des rampes de métal) et le big air (tremplin géant), une discipline spectaculaire qui fait son apparition aux Jeux olympiques pour les skieurs.

La Française, victorieuse dans les deux spécialités cette saison en Coupe du monde, a fait le plein de confiance fin janvier aux X-Games avec un doublé retentissant, grâce notamment à une figure (double cork 1620°) encore jamais réussie par une femme en compétition.

Elle sera confrontée à Pékin à l'une des attractions locales, la prodige chinoise de 18 ans Eileen Gu.

Antoine Adelisse jouera également sur les deux tableaux, mais c'est en big air, sa discipline de prédilection, que le skieur de 25 ans aura ses meilleures chances pour sa troisième participation aux JO. Il abordera toutefois ce rendez-vous diminué après une violente chute lors des X-Games.

Kevin Rolland, lui, a déjà décroché une médaille: le bronze à Sotchi en 2014 en half-pipe. Un nouveau podium en Chine ferait presque office de miracle pour le porte-drapeau de la délégation française, deux ans après avoir frôlé la mort dans une grave chute.

"Vu d'où il revient, aller aux Jeux est déjà une belle récompense", souligne son entraîneur, Grégory Guenet, sans exclure une belle surprise si les planètes venaient à s'aligner. "Il n'a rien rien à perdre et son expérience peut faire la différence."

. Skicross, souviens-toi l'hiver 2014

La France débarque aux Jeux avec deux atouts majeurs: Bastien Midol et Terence Tchiknavorian, respectivement deuxième et troisième du classement général de la Coupe du monde de skicross.

De quoi rêver d'un nouveau tir groupé sur le podium, huit ans après le triplé historique de Sotchi (Jean-Frédéric Chapuis, Arnaud Bovolenta et Jonathan Midol)? Impossible à dire dans une discipline aussi imprévisible.

"En skicross, on est sur le fil du rasoir de A à Z, il n'y a pas de rattrapage possible", explique l'ancienne championne du monde Ophélie David. "Il y a un paramètre qu'on ne maîtrise pas du tout: les autres. C'est ce qui fait aussi tout le piment de ces courses."

"A l'image du French flair en rugby, les Français ont un côté joueur, ils savent saisir les opportunités", ajoute-t-elle. "On est un peu des sales gosses et ça fonctionne plutôt bien."

Alizée Baron, cinquième il y a quatre ans à PyeongChang, concentrera les espoirs tricolores chez les femmes, en l'absence de Marielle Berger-Sabbatel, victime d'une grave blessure à un genou.

S.Fujimoto--JT