The Japan Times - JO-2022: l'apothéose dorée de Papadakis et Cizeron

EUR -
AED 3.858033
AFN 79.306715
ALL 98.682172
AMD 419.064364
ANG 1.893558
AOA 959.512189
ARS 1097.944939
AUD 1.663285
AWG 1.893282
AZN 1.78979
BAM 1.959708
BBD 2.12137
BDT 128.135516
BGN 1.957218
BHD 0.39589
BIF 3061.812636
BMD 1.050365
BND 1.416511
BOB 7.26027
BRL 6.211006
BSD 1.050685
BTN 90.580628
BWP 14.482742
BYN 3.438424
BYR 20587.144996
BZD 2.110468
CAD 1.548059
CDF 2988.287498
CHF 0.951129
CLF 0.037373
CLP 1031.252015
CNY 7.60895
CNH 7.609151
COP 4388.160459
CRC 530.147076
CUC 1.050365
CUP 27.83466
CVE 111.601646
CZK 25.11359
DJF 186.671199
DKK 7.469042
DOP 64.65035
DZD 141.983069
EGP 52.774682
ERN 15.755468
ETB 132.560074
FJD 2.420828
FKP 0.865067
GBP 0.841288
GEL 3.014956
GGP 0.865067
GHS 15.969591
GIP 0.865067
GMD 76.155474
GNF 9091.955837
GTQ 8.121195
GYD 219.815196
HKD 8.179074
HNL 26.893364
HRK 7.751216
HTG 137.249771
HUF 408.371637
IDR 16984.867286
ILS 3.772857
IMP 0.865067
INR 90.525511
IQD 1375.977548
IRR 44220.347529
ISK 146.452733
JEP 0.865067
JMD 165.289605
JOD 0.745238
JPY 163.855297
KES 136.026201
KGS 91.854783
KHR 4226.667279
KMF 491.889699
KPW 945.328203
KRW 1501.528024
KWD 0.323586
KYD 0.875634
KZT 544.179973
LAK 22887.443706
LBP 94112.663204
LKR 313.371914
LRD 204.952422
LSL 19.306101
LTL 3.101454
LVL 0.635355
LYD 5.162583
MAD 10.476377
MDL 19.542691
MGA 4936.713705
MKD 61.587744
MMK 3411.543056
MNT 3569.138822
MOP 8.43019
MRU 41.883327
MUR 48.684794
MVR 16.186515
MWK 1824.483569
MXN 21.291524
MYR 4.597975
MZN 67.129194
NAD 19.306096
NGN 1636.468315
NIO 38.601292
NOK 11.767995
NPR 144.927622
NZD 1.839244
OMR 0.404336
PAB 1.050665
PEN 3.907885
PGK 4.187541
PHP 61.184128
PKR 292.530412
PLN 4.217792
PYG 8313.340259
QAR 3.824418
RON 4.979362
RSD 117.200766
RUB 102.632479
RWF 1461.057076
SAR 3.939705
SBD 8.864467
SCR 15.047343
SDG 631.269445
SEK 11.480516
SGD 1.413831
SHP 0.865067
SLE 23.847126
SLL 22025.619151
SOS 600.287182
SRD 36.873087
STD 21740.425313
SVC 9.193333
SYP 13656.839741
SZL 19.306088
THB 35.271629
TJS 11.452374
TMT 3.68678
TND 3.342789
TOP 2.460063
TRY 37.457579
TTD 7.145112
TWD 34.397657
TZS 2675.278837
UAH 44.037916
UGX 3875.617708
USD 1.050365
UYU 45.681093
UZS 13628.480265
VES 59.430099
VND 26343.142678
VUV 124.701387
WST 2.941889
XAF 657.258258
XAG 0.034339
XAU 0.000379
XCD 2.838663
XDR 0.809507
XOF 658.057161
XPF 119.331742
YER 261.59367
ZAR 19.323205
ZMK 9454.54507
ZMW 29.182359
ZWL 338.216954
  • AEX

    -7.8200

    901.33

    -0.86%

  • BEL20

    15.2700

    4258.02

    +0.36%

  • PX1

    34.7300

    7927.62

    +0.44%

  • ISEQ

    41.2700

    10106.67

    +0.41%

  • OSEBX

    -13.8300

    1489.14

    -0.92%

  • PSI20

    -16.3000

    6503.73

    -0.25%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    25.6700

    3118.97

    +0.83%

  • N150

    -5.0600

    3369.78

    -0.15%

JO-2022: l'apothéose dorée de Papadakis et Cizeron
JO-2022: l'apothéose dorée de Papadakis et Cizeron

JO-2022: l'apothéose dorée de Papadakis et Cizeron

"Le symbole de tout ce qu'on a traversé" : Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron ont comblé avec brio le seul manque à leur exceptionnel palmarès en s'offrant l'or olympique aux Jeux de Pékin lundi, quatre ans après l'argent amer de Pyeongchang.

Taille du texte:

Sur la glace chinoise, Papadakis (26 ans) et Cizeron (27 ans), robe dorée à paillettes pour elle, haut rouge et pantalon noir pour lui, ont triomphé en signant un nouveau record du monde, avec 226,98 points. Derrière, les Russes Victoria Sinitsina et Nikita Katsalapov, champions du monde et doubles champions d'Europe en titre, sont repoussés à plus de six points (220,51). Les Américains Madison Hubbell et Zachary Donohue (218,02) complètent le podium.

Ce sacre olympique place Papadakis et Cizeron, déjà quadruples champions du monde (2015, 2016, 2018 et 2019) et quintuples champions d'Europe (2015-2019), tout en haut du panthéon du patinage français. Seuls Andrée et Pierre Brunet, doubles champions olympiques en 1928 et 1932 en couples, et quadruples champions du monde entre 1926 et 1932, il y a près d'un siècle, peuvent encore rivaliser.

"C'est assez indescriptible, souffle Papadakis, invitée à raconter ses émotions au moment du sacre du duo. Le temps n'existe plus vraiment. C'est ineffable !"

La preuve que le moment est unique ?

Papadakis et Cizeron, plutôt réservés habituellement, ne se font pas prier pour décrire l'avalanche d'émotions et l'immense stress ressentis, tandis que leur entraîneur Romain Haguenauer, généralement disert mais aperçu les yeux embués quelques minutes plus tôt, en perd ses mots. Nathalie Péchalat, la présidente de la Fédération française des sports de glace, elle-même ancienne danseuse sur glace, n'en finit plus de sangloter.

- "Retenu de hurler" -

"C'est comme être dans une machine à laver d'émotions, image Cizeron. Je me suis un peu retenu de hurler."

"Ca fait quatre ans, voire plus, qu'on rêve de ça. Il y a quatre ans, on savait qu'on en était déjà capable, c'était notre but, et ce n'est pas arrivé, rappelle-t-il. Cette fois, on voulait que ça arrive."

Aux JO-2018 à Pyeongchang (Corée du Sud), Papadakis et Cizeron avaient connu une mésaventure vestimentaire, quand le haut de la robe de la patineuse s'était détaché dès les premières secondes de leur danse courte. Les danseurs français avaient eu beau dominer la danse libre le lendemain, c'est autour du cou des Canadiens Tessa Virtue et Scott Moir, leurs rivaux N.1 et partenaires d'entraînement à Montréal, que la médaille d'or avait été passée.

"C'est hallucinant le poids de cette médaille aujourd'hui. Beaucoup reposait sur ce moment-là. Cette médaille, c'est un symbole de beaucoup plus de choses qu'il y a quatre ans. C'est le symbole de tout ce qu'on a traversé pendant ces quatre années, du travail qu'on a effectué, de toute notre carrière", estime Papadakis.

Les JO-2022 sont arrivés au bout d'une deuxième moitié d'olympiade pas ordinaire pour le duo clermontois : Papadakis et Cizeron sont restés vingt mois sans patiner en compétition entre leur défaite de justesse en janvier 2020 aux Championnats d'Europe - leur seule depuis les JO-2018 - et octobre dernier, principalement à cause de la pandémie de Covid-19 et des difficultés de voyage pour eux qui vivent à Montréal depuis 2014.

- Dernière saison ? -

Et, par précaution sanitaire, ils ont préféré renoncer aux Championnats d'Europe il y a un mois.

Si bien qu'à Pékin, ils se mesuraient pour la première fois depuis plus de deux ans aux tous meilleurs danseurs mondiaux. Ils l'ont fait avec maestria. Tant dans la danse rythmique samedi, dominée avec un nouveau record du monde, (90,83 contre 90,03 fin 2019), que dans la danse libre lundi, patinée au son de l'Elegie de Gabriel Fauré, jouée au violoncelle et au piano et récompensée par 136,15 points. Tout près de leur record du monde (136,58 fin 2019).

La glace française n'avait plus connu d'or olympique depuis vingt ans et le titre de Marina Anissina et Gwendal Peizerat en 2002 à Salt Lake City (Etats-Unis), déjà en danse sur glace.

Prochaine échéance pour Papadakis et Cizeron ? Les Championnats du monde dans un peu plus d'un mois à Montpellier (23-26 mars).

Et après ? Mystère pour l'heure. "Le futur n'existe pas vraiment pour l'instant", répond seulement Papadakis.

"Disons qu'on ne prend pas pour acquis que ce n'est pas notre dernière saison, résumait Cizeron à l'AFP dès le début de saison. Qu'on est plus proche de la fin que du début."

H.Hayashi--JT