The Japan Times - Climat: mauvaises nouvelles en provenance du monde des glaces

EUR -
AED 3.858033
AFN 79.306715
ALL 98.682172
AMD 419.064364
ANG 1.893558
AOA 959.512189
ARS 1097.944939
AUD 1.663285
AWG 1.893282
AZN 1.78979
BAM 1.959708
BBD 2.12137
BDT 128.135516
BGN 1.957218
BHD 0.39589
BIF 3061.812636
BMD 1.050365
BND 1.416511
BOB 7.26027
BRL 6.211006
BSD 1.050685
BTN 90.580628
BWP 14.482742
BYN 3.438424
BYR 20587.144996
BZD 2.110468
CAD 1.548059
CDF 2988.287498
CHF 0.951129
CLF 0.037373
CLP 1031.252015
CNY 7.60895
CNH 7.609151
COP 4388.160459
CRC 530.147076
CUC 1.050365
CUP 27.83466
CVE 111.601646
CZK 25.11359
DJF 186.671199
DKK 7.469042
DOP 64.65035
DZD 141.983069
EGP 52.774682
ERN 15.755468
ETB 132.560074
FJD 2.420828
FKP 0.865067
GBP 0.841288
GEL 3.014956
GGP 0.865067
GHS 15.969591
GIP 0.865067
GMD 76.155474
GNF 9091.955837
GTQ 8.121195
GYD 219.815196
HKD 8.179074
HNL 26.893364
HRK 7.751216
HTG 137.249771
HUF 408.371637
IDR 16984.867286
ILS 3.772857
IMP 0.865067
INR 90.525511
IQD 1375.977548
IRR 44220.347529
ISK 146.452733
JEP 0.865067
JMD 165.289605
JOD 0.745238
JPY 163.855297
KES 136.026201
KGS 91.854783
KHR 4226.667279
KMF 491.889699
KPW 945.328203
KRW 1501.528024
KWD 0.323586
KYD 0.875634
KZT 544.179973
LAK 22887.443706
LBP 94112.663204
LKR 313.371914
LRD 204.952422
LSL 19.306101
LTL 3.101454
LVL 0.635355
LYD 5.162583
MAD 10.476377
MDL 19.542691
MGA 4936.713705
MKD 61.587744
MMK 3411.543056
MNT 3569.138822
MOP 8.43019
MRU 41.883327
MUR 48.684794
MVR 16.186515
MWK 1824.483569
MXN 21.291524
MYR 4.597975
MZN 67.129194
NAD 19.306096
NGN 1636.468315
NIO 38.601292
NOK 11.767995
NPR 144.927622
NZD 1.839244
OMR 0.404336
PAB 1.050665
PEN 3.907885
PGK 4.187541
PHP 61.184128
PKR 292.530412
PLN 4.217792
PYG 8313.340259
QAR 3.824418
RON 4.979362
RSD 117.200766
RUB 102.632479
RWF 1461.057076
SAR 3.939705
SBD 8.864467
SCR 15.047343
SDG 631.269445
SEK 11.480516
SGD 1.413831
SHP 0.865067
SLE 23.847126
SLL 22025.619151
SOS 600.287182
SRD 36.873087
STD 21740.425313
SVC 9.193333
SYP 13656.839741
SZL 19.306088
THB 35.271629
TJS 11.452374
TMT 3.68678
TND 3.342789
TOP 2.460063
TRY 37.457579
TTD 7.145112
TWD 34.397657
TZS 2675.278837
UAH 44.037916
UGX 3875.617708
USD 1.050365
UYU 45.681093
UZS 13628.480265
VES 59.430099
VND 26343.142678
VUV 124.701387
WST 2.941889
XAF 657.258258
XAG 0.034339
XAU 0.000379
XCD 2.838663
XDR 0.809507
XOF 658.057161
XPF 119.331742
YER 261.59367
ZAR 19.323205
ZMK 9454.54507
ZMW 29.182359
ZWL 338.216954
  • AEX

    -7.8200

    901.33

    -0.86%

  • BEL20

    15.2700

    4258.02

    +0.36%

  • PX1

    34.7300

    7927.62

    +0.44%

  • ISEQ

    41.2700

    10106.67

    +0.41%

  • OSEBX

    -13.8300

    1489.14

    -0.92%

  • PSI20

    -16.3000

    6503.73

    -0.25%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    25.6700

    3118.97

    +0.83%

  • N150

    -5.0600

    3369.78

    -0.15%

Climat: mauvaises nouvelles en provenance du monde des glaces
Climat: mauvaises nouvelles en provenance du monde des glaces / Photo: Felipe TRUEBA - INACH/AFP/Archives

Climat: mauvaises nouvelles en provenance du monde des glaces

Des calottes glaciaires, dont la fonte élèverait les océans de plusieurs mètres, pourraient bien s'effondrer avec un demi-degré de réchauffement supplémentaire du climat, selon des études récentes qui font la lumière sur leurs fragilités jusqu'ici insoupçonnées.

Taille du texte:

Les calottes du Groenland et de l'Antarctique ont perdu plus de 500 milliards de tonnes par an depuis l'an 2000, soit six piscines olympiques toutes les secondes.

Mais les modèles climatiques avaient jusqu'à présent sous-estimé leur contribution à la future montée du niveau des océans, en ne prenant en compte que l'effet de la hausse des températures de l'air sur la glace - et en négligeant les interactions complexes entre l'atmosphère, les océans, les calottes et certains glaciers.

Des chercheurs basés en Corée du Sud et aux Etats-Unis ont établi quelle serait l'élévation du niveau des mers d'ici 2050 en fonction des différents scénarios des experts climats de l'ONU - le GIEC.

En cas de poursuite des politiques climatiques actuelles - ce qui inclut les engagements pris par les pays dans le cadre de l'Accord de Paris sur le climat de 2015 - la fonte en Antarctique et au Groenland se traduirait par une hausse d'environ un demi-mètre du niveau des eaux.

Un chiffre qui grimperait à 1,4 mètre dans un scénario du pire, en cas de hausse importante des émissions de gaz à effet de serre.

L'étude de ces scientifiques, publiée cette semaine dans la revue Nature Communication, précise également quand l'emballement de la fonte et une désintégration incontrôlable de ces calottes glaciaires pourraient intervenir.

"Notre modèle a des seuils entre 1,5°C et 2°C de réchauffement - 1,8°C étant notre meilleure estimation - pour l'accélération de la perte de la glace et l'augmentation du niveau des mers", a expliqué à l'AFP Fabian Schloesser, de l'université d'Hawaï, co-auteur de l'étude. Les températures se sont déjà élevées de près de 1,2°C dans le monde depuis l'ère pré-industrielle.

Les scientifiques savaient depuis longtemps que les calottes glaciaires de l'Antarctique occidental et du Groenland - qui pourraient élever le niveau des océans de 13 mètres à long-terme - avaient des "points de bascule" au-delà desquels leur désintégration serait inévitable. Mais les températures associées à ce phénomène n'avaient jamais été précisément identifiées.

- "Usure" -

D'autres études publiées cette semaine dans Nature montrent par ailleurs que le glacier de Thwaites, dans l'ouest de l'Antarctique, se fracture d'une manière insoupçonnée.

Ce glacier de la taille de la Grande-Bretagne s'est déjà rétracté de 14 km depuis les années 1990 mais le phénomène n'était pas bien compris, par manque de données.

Une expédition de scientifiques britanniques et américains a foré un trou d'une profondeur équivalente à deux tours Eiffel (600 mètres) au travers de l'épaisse langue de glace poussée par Thwaites dans la mer d'Admundsen.

Ils y ont découvert des signes d'érosion accélérée - avec des formations en forme d'escalier inversé - ainsi que des fissures ouvertes par l'eau de mer.

"L'eau tiède s'insinue dans les fissures et participe à l'usure du glacier à son point le plus faible", a souligné Britney Schmidt, autrice de l'une des études et professeure à la Cornell University de New York.

Une autre étude, publiée dans la publication Earth's Future, souligne pour sa part que l'élévation des océans détruira des terres arables ainsi que des sources d'eau potable et forcera des millions de personnes à l'exil plus tôt que prévu.

"Le temps dont nous disposons pour nous préparer à une exposition plus importante aux inondations peut être bien moins important que ce qui était supposé jusqu'à présent", concluent les auteurs.

Les estimations reposaient jusqu'à présent beaucoup sur des données mal interprétées: lors de mesures de l'altitude de régions côtières à l'aide de radar, la cime des arbres ou des toits ont bien souvent été confondus avec le niveau du sol. Celui-ci se trouve donc en réalité bien plus bas qu'on ne pensait.

Des dizaines de millions de personnes sont particulièrement vulnérables dans les zones côtières de pays comme le Bangladesh, le Pakistan, l’Égypte, la Thaïlande, le Nigeria ou le Vietnam.

Y.Kato--JT