The Japan Times - A 48 années lumière seulement, une possible planète océanique

EUR -
AED 3.822115
AFN 78.497136
ALL 98.320519
AMD 419.087461
ANG 1.882511
AOA 950.549589
ARS 1089.713108
AUD 1.658973
AWG 1.875694
AZN 1.768008
BAM 1.956208
BBD 2.10894
BDT 127.376583
BGN 1.955272
BHD 0.392242
BIF 3090.704416
BMD 1.040607
BND 1.413422
BOB 7.217506
BRL 6.183496
BSD 1.044518
BTN 90.303978
BWP 14.447015
BYN 3.418213
BYR 20395.900518
BZD 2.098138
CAD 1.496991
CDF 2960.527093
CHF 0.943352
CLF 0.037385
CLP 1031.564072
CNY 7.575207
CNH 7.578227
COP 4434.027148
CRC 525.314679
CUC 1.040607
CUP 27.57609
CVE 110.288017
CZK 25.140059
DJF 185.998817
DKK 7.46029
DOP 64.093992
DZD 140.928057
EGP 52.354924
ERN 15.609108
ETB 133.611568
FJD 2.407756
FKP 0.857031
GBP 0.845331
GEL 2.976464
GGP 0.857031
GHS 15.824302
GIP 0.857031
GMD 75.964399
GNF 9029.057852
GTQ 8.073607
GYD 218.425584
HKD 8.104904
HNL 26.591805
HRK 7.679211
HTG 136.401088
HUF 410.854608
IDR 16944.622781
ILS 3.68683
IMP 0.857031
INR 89.994362
IQD 1368.272403
IRR 43809.561739
ISK 146.111242
JEP 0.857031
JMD 163.895779
JOD 0.738209
JPY 162.852421
KES 135.372957
KGS 91.000878
KHR 4210.959738
KMF 491.779331
KPW 936.546568
KRW 1495.992456
KWD 0.32083
KYD 0.870482
KZT 544.113554
LAK 22783.754851
LBP 93535.420355
LKR 311.915095
LRD 206.811173
LSL 19.297927
LTL 3.072643
LVL 0.629453
LYD 5.138072
MAD 10.422375
MDL 19.480065
MGA 4896.068834
MKD 61.547308
MMK 3379.851494
MNT 3535.983273
MOP 8.378768
MRU 41.603082
MUR 48.335837
MVR 16.036356
MWK 1811.195392
MXN 21.323321
MYR 4.625488
MZN 66.505135
NAD 19.297927
NGN 1622.222941
NIO 38.438761
NOK 11.740562
NPR 144.489543
NZD 1.836387
OMR 0.400555
PAB 1.044518
PEN 3.895976
PGK 4.252928
PHP 61.020685
PKR 291.260385
PLN 4.22367
PYG 8261.724179
QAR 3.812196
RON 4.976497
RSD 117.131063
RUB 103.276774
RWF 1465.419908
SAR 3.90339
SBD 8.818863
SCR 14.831376
SDG 625.404772
SEK 11.454068
SGD 1.410423
SHP 0.857031
SLE 23.621844
SLL 21821.011954
SOS 596.930313
SRD 36.504394
STD 21538.467427
SVC 9.139907
SYP 13529.9744
SZL 19.283024
THB 35.297713
TJS 11.431976
TMT 3.652531
TND 3.315292
TOP 2.437202
TRY 37.104378
TTD 7.095481
TWD 34.082798
TZS 2627.533348
UAH 43.870177
UGX 3843.802181
USD 1.040607
UYU 45.709979
UZS 13567.831536
VES 57.952957
VND 26046.397447
VUV 123.542973
WST 2.914561
XAF 656.10023
XAG 0.03395
XAU 0.000378
XCD 2.812293
XDR 0.804776
XOF 656.093923
XPF 119.331742
YER 259.163523
ZAR 19.258507
ZMK 9366.710436
ZMW 29.116076
ZWL 335.075084
  • AEX

    -0.1800

    914.45

    -0.02%

  • BEL20

    -25.6100

    4242.34

    -0.6%

  • PX1

    66.8300

    7837.4

    +0.86%

  • ISEQ

    -12.9000

    9913.12

    -0.13%

  • OSEBX

    4.0100

    1489.35

    +0.27%

  • PSI20

    -63.0600

    6505.51

    -0.96%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -20.0100

    3106.75

    -0.64%

  • N150

    -10.8100

    3366.97

    -0.32%

A 48 années lumière seulement, une possible planète océanique
A 48 années lumière seulement, une possible planète océanique / Photo: Handout - NASA/AFP

A 48 années lumière seulement, une possible planète océanique

Un astre dans le collimateur des astronomes depuis des années pourrait être la première planète océanique détectée en dehors du système solaire, grâce au télescope spatial James Webb, selon une étude parue dans Astrophysical Journal Letters.

Taille du texte:

LHS 1140b est scrutée sous toutes les coutures depuis sa découverte à 48 années lumière de la Terre, dans la constellation de la Baleine en 2017. Enrichissant le catalogue de quelques milliers d'exoplanètes, ces astres en orbite autour d'une autre étoile que notre Soleil.

Une poignée seulement est dite potentiellement "habitable", c'est-à-dire susceptible d'abriter une forme de vie sur une planète rocheuse située ni trop près ou trop loin de son étoile.

"Avec des conditions de température et de pression à la surface qui permettraient à de l'eau d'être liquide et de le demeurer", explique à l'AFP le doctorant en astrophysique Charles Cadieux, de l'Institut canadien Trottier de recherche sur les exoplanètes.

Son étude, menée par une équipe de l'Université de Montréal, confirme d'abord que LHS 1140b est une super-Terre, avec une masse d'environ 5,6 fois celle de notre planète bleue, et non une mini-Neptune.

De premières observations la plaçaient pile entre ces deux types d'exoplanètes. Avec une densité telle qu'il pouvait s'agir d'une mini-Neptune, une boule de roche avec une atmosphère très épaisse de gaz d'hydrogène et d'hélium. Ou bien d'une super Terre, voire "une planète océanique avec un coeur de roche un peu plus petit, mais compensé par une enveloppe d'eau", explique M. Cadieux.

Le télescope spatial James Webb a permis de trancher, en observant l'atmosphère de la planète à la faveur de son passage devant son étoile. Avec une "absence de signaux suggérant la présence d'hydrogène ou d'hélium", qui exclut le scénario d'une mini-Neptune.

- "De grandes quantités d'eau" -

La densité de LHS 1140b implique que "la planète ait en fait de grandes quantités d'eau", selon Martin Turbet, co-auteur de l'étude et chercheur CNRS au Laboratoire de Météorologie Dynamique.

Des quantités phénoménales même, puisque si l'eau des océans sur Terre représente seulement 0,02% de sa masse, elle représenterait 10% à 20% de celle de LHS 1140b. Reste à savoir sous quelle forme.

Et c'est là que la question de l'atmosphère de la planète revient. "On n'a pas de démonstration directe qu'elle ait une atmosphère", prévient M. Turbet, "mais des éléments vont en ce sens".

Premier atout, LHS 1140b est chauffée doucement par les rayons de son étoile, une naine rouge, avec des "températures attendues à la surface qui doivent être assez comparables aux températures qu'il y a sur Terre ou sur Mars", explique-t-il à l'AFP.

Selon que son éventuelle atmosphère contient peu ou beaucoup de gaz à effet de serre, comme du dioxyde de carbone, la surface d'eau y sera glacée ou pas. Elle pourrait même abriter un océan liquide sur une partie de la planète exposée aux rayons de son étoile.

A moins que cet océan soit tapi sous une couche de glace, un "petit peu comme pour les lunes glacées Ganymède, Encelade ou Europe, qui orbitent autour des planètes géantes du système solaire, Jupiter et Saturne", selon M. Turbet.

D'où l'importance d'observations supplémentaires. Pour confirmer par exemple les observations des spectromètres du James Webb indiquant "peut-être la présence d'azote", explique Charles Cadieux. Un gaz omniprésent, avec l'oxygène, dans l'air que les humains respirent sur Terre.

L'équipe de Montréal milite pour obtenir d'autres observations de LHS 1140b avec le James Webb, à raison de quelques heures par an.

"Nous avons besoin d'au moins un an pour confirmer que LHS 1140b a une atmosphère, et sans doute deux ou trois de plus pour détecter du dioxyde de carbone", estime l'astrophysicien René Doyon, co-auteur de l'étude cité dans un communiqué de son Université de Montréal.

Quant à aller s'abreuver à cette source, inutile d'en rêver. Elle se trouve à environ 450.000 milliards de kilomètres.

K.Hashimoto--JT