The Japan Times - Climat: la chaleur mondiale toujours aux sommets en mars

EUR -
AED 4.172917
AFN 81.50154
ALL 97.989987
AMD 443.230591
ANG 2.047603
AOA 1041.814447
ARS 1253.142536
AUD 1.780407
AWG 2.045001
AZN 1.932159
BAM 1.934005
BBD 2.293751
BDT 138.034457
BGN 1.958294
BHD 0.428186
BIF 3378.03215
BMD 1.136112
BND 1.48558
BOB 7.850121
BRL 6.500147
BSD 1.136097
BTN 96.726012
BWP 15.520235
BYN 3.714837
BYR 22267.792932
BZD 2.281984
CAD 1.572532
CDF 3266.321354
CHF 0.937798
CLF 0.0282
CLP 1082.169203
CNY 8.307585
CNH 8.294486
COP 4879.884571
CRC 571.163423
CUC 1.136112
CUP 30.106965
CVE 110.032418
CZK 25.07283
DJF 201.909901
DKK 7.467044
DOP 67.428451
DZD 150.604145
EGP 57.993841
ERN 17.041678
ETB 149.84893
FJD 2.565852
FKP 0.849021
GBP 0.855333
GEL 3.112354
GGP 0.849021
GHS 17.499966
GIP 0.849021
GMD 80.66375
GNF 9833.615506
GTQ 8.751379
GYD 238.32171
HKD 8.814922
HNL 29.323189
HRK 7.540828
HTG 148.595443
HUF 408.410658
IDR 19157.913871
ILS 4.20358
IMP 0.849021
INR 96.833941
IQD 1488.306568
IRR 47844.51429
ISK 144.899565
JEP 0.849021
JMD 180.060851
JOD 0.805846
JPY 161.98285
KES 147.123178
KGS 98.699728
KHR 4562.625321
KMF 487.962488
KPW 1022.569211
KRW 1622.742726
KWD 0.347377
KYD 0.946682
KZT 589.180386
LAK 24540.016782
LBP 101738.819102
LKR 340.700564
LRD 226.597767
LSL 21.222532
LTL 3.354643
LVL 0.687222
LYD 6.174798
MAD 10.494831
MDL 19.432185
MGA 5140.906375
MKD 61.532955
MMK 2385.315489
MNT 4021.754001
MOP 9.076811
MRU 44.989227
MUR 50.567951
MVR 17.501827
MWK 1973.426175
MXN 22.278643
MYR 4.988665
MZN 72.711137
NAD 21.222173
NGN 1824.826521
NIO 41.808846
NOK 11.839297
NPR 154.77085
NZD 1.904488
OMR 0.437424
PAB 1.135929
PEN 4.201907
PGK 4.596728
PHP 64.286866
PKR 319.076784
PLN 4.286551
PYG 9094.511778
QAR 4.136697
RON 4.976565
RSD 115.933518
RUB 92.622793
RWF 1636.755017
SAR 4.261714
SBD 9.471745
SCR 16.144972
SDG 682.233851
SEK 10.926104
SGD 1.492277
SHP 0.892806
SLE 25.846888
SLL 23823.679709
SOS 649.288065
SRD 41.875959
STD 23515.222204
SVC 9.939984
SYP 14771.670967
SZL 21.251009
THB 38.20717
TJS 12.098954
TMT 3.987753
TND 3.383909
TOP 2.660884
TRY 43.495359
TTD 7.716046
TWD 37.020772
TZS 3050.460812
UAH 47.244589
UGX 4158.140919
USD 1.136112
UYU 47.969421
UZS 14672.88495
VES 92.773902
VND 29499.145076
VUV 136.765086
WST 3.16669
XAF 648.613367
XAG 0.034843
XAU 0.00034
XCD 3.0704
XDR 0.806593
XOF 646.447555
XPF 119.331742
YER 278.63127
ZAR 21.129187
ZMK 10226.372375
ZMW 32.347757
ZWL 365.827563
  • AEX

    5.0300

    857.21

    +0.59%

  • BEL20

    40.7200

    4238.33

    +0.97%

  • PX1

    41.5200

    7326.47

    +0.57%

  • ISEQ

    46.8500

    10014.3

    +0.47%

  • OSEBX

    -10.1300

    1437.37

    -0.7%

  • PSI20

    94.3000

    6830.25

    +1.4%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -2.9200

    2651.45

    -0.11%

  • N150

    2.9300

    3253.5

    +0.09%

Climat: la chaleur mondiale toujours aux sommets en mars
Climat: la chaleur mondiale toujours aux sommets en mars / Photo: JOSH EDELSON - AFP/Archives

Climat: la chaleur mondiale toujours aux sommets en mars

Les températures mondiales se sont maintenues à des niveaux historiquement élevés en mars, poursuivant près de deux ans de chaleur extraordinaire sur la planète, dans la fourchette haute des prévisions scientifiques sur le réchauffement climatique.

Taille du texte:

En Europe, le mois de mars a été, de loin, le plus chaud jamais enregistré, selon le bulletin mensuel de l'observatoire Copernicus publié mardi.

Sur le Vieux Continent, celui qui se réchauffe le plus vite, cette anomalie exceptionnelle a épargné le mois dernier la péninsule ibérique et le sud de la France. Et elle s'est accompagnée de précipitations extrêmes, voire record, dans certaines régions, comme en Espagne et au Portugal, tandis que d'autres vivaient un mois historiquement sec comme aux Pays-Bas ou dans le nord de l'Allemagne.

Dans le reste du monde, des études du réseau scientifique de référence World Weather Attribution (WWA) ont conclu que le changement climatique avait accentué une vague de chaleur intense dans toute l'Asie centrale et favorisé les précipitations à l'origine d'inondations meurtrières en Argentine.

- "Extrêmement élevées" -

Au niveau mondial, mars 2025 se classe comme le deuxième plus chaud, derrière mars 2024, prolongeant une série ininterrompue de records ou quasi-records des températures depuis juillet 2023.

Depuis lors, à une exception près, tous les mois ont été au moins 1,5°C plus chauds que la moyenne de l'ère préindustrielle, mettant les scientifiques au défi d'expliquer cette longue série hors normes.

"Le fait que (mars 2025 soit) encore 1,6°C au-dessus de l'ère préindustrielle est vraiment impressionnant", estime Friederike Otto, climatologue de l'Imperial College de Londres, jointe par l'AFP. "Nous voilà fermement pris dans l'étau du changement climatique causé par l'humanité" et sa combustion massive des énergies fossiles, dit-elle.

"On reste sur des températures extrêmement élevées", constate aussi Robert Vautard, coprésident du groupe de travail sur la climatologie du Giec, les experts mandatés par l'ONU.

"C'est une situation exceptionnelle", assure-t-il à l'AFP, "car normalement les températures redescendent franchement après deux années El Niño", ce phénomène naturel qui pousse temporairement à la hausse les températures mondiales et dont le dernier épisode remonte à 2023-2024.

Mars 2025, avec 14,06°C en moyenne, est ainsi seulement 0,08°C plus froid que le record de mars 2024 et à peine plus chaud qu'en 2016, selon Copernicus. Sauf que ces deux extrêmes précédents avaient été observés lors d'un fort épisode d'El Niño tandis que 2025 flirte avec La Niña, la phase inverse du cycle, synonyme d'influence rafraîchissante.

Néanmoins, "l'augmentation des températures reste dans la partie haute des projections mais pas en dehors", souligne le haut-responsable du Giec.

"Il faut éviter de surréagir à des fluctuations ou absences de fluctuations, et attendre les explications" sur les phénomènes qui ont pu "se superposer" au réchauffement provoqué par l'humanité, prévient Robert Vautard, car les températures sont "soumises à d'importantes variations naturelles interannuelles ou décennales".

- "Une fois tous les 4 ans" -

L'année 2024 a tout de même été la première année calendaire à dépasser le seuil de 1,5°C, soit la limite de réchauffement la plus sûre adoptée par la quasi-totalité des pays du monde dans l'accord de Paris.

Mais l'actuel record va vite se banaliser: "Vu la concentration actuelle des gaz à effet de serre dans l'atmosphère, la probabilité d'une telle anomalie est décennale", explique à l'AFP Christophe Cassou, auteur du Giec et directeur de recherche au CNRS.

Dans une année avec El Niño, comme ce fut le cas en 2024, la probabilité de rencontrer une telle température annuelle mondiale monte à "une fois tous les 4 ou 5 ans", a calculé le climatologue en faisant tourner les modèles numériques de référence.

Selon le Giec, le monde est en route pour franchir durablement le seuil de 1,5°C au début des années 2030. Voire avant la fin de cette décennie, selon des études récentes.

Chaque fraction de degré de réchauffement compte car elle augmente de plus en plus l'intensité et la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes (canicules, violentes précipitations ou sécheresses).

Les relevés annuels de températures mondiales remontent jusqu'en 1850. Mais les carottes de glace, les sédiments au fond de l'océan et d'autres "archives climatiques" permettent d'établir que le climat actuel est sans précédent depuis au moins 120.000 ans.

T.Ikeda--JT