The Japan Times - La COP27 se termine sur un bilan contrasté

EUR -
AED 3.826328
AFN 79.173043
ALL 98.288981
AMD 415.532193
ANG 1.878503
AOA 952.693396
ARS 1090.715432
AUD 1.657831
AWG 1.875146
AZN 1.766508
BAM 1.959577
BBD 2.104557
BDT 127.111968
BGN 1.954369
BHD 0.392652
BIF 3037.737323
BMD 1.041748
BND 1.414212
BOB 7.202815
BRL 6.172983
BSD 1.042309
BTN 90.052719
BWP 14.466747
BYN 3.411143
BYR 20418.261843
BZD 2.093716
CAD 1.497615
CDF 2964.815103
CHF 0.945246
CLF 0.037284
CLP 1028.778137
CNY 7.591114
CNH 7.584457
COP 4402.698127
CRC 526.008875
CUC 1.041748
CUP 27.606323
CVE 110.68551
CZK 25.098839
DJF 185.138793
DKK 7.460896
DOP 64.223532
DZD 140.81825
EGP 52.382431
ERN 15.626221
ETB 131.799924
FJD 2.434097
FKP 0.85797
GBP 0.84319
GEL 2.984634
GGP 0.85797
GHS 15.844793
GIP 0.85797
GMD 75.005326
GNF 9016.329862
GTQ 8.055334
GYD 218.068251
HKD 8.114597
HNL 26.575166
HRK 7.68763
HTG 136.22127
HUF 410.224769
IDR 16912.25877
ILS 3.72016
IMP 0.85797
INR 90.097195
IQD 1364.68995
IRR 43844.572757
ISK 145.917845
JEP 0.85797
JMD 163.864289
JOD 0.739122
JPY 162.573138
KES 134.90602
KGS 91.099095
KHR 4191.994514
KMF 492.12366
KPW 937.573364
KRW 1496.92424
KWD 0.321036
KYD 0.868666
KZT 542.710909
LAK 22697.084354
LBP 93288.537733
LKR 311.232457
LRD 203.140847
LSL 19.277172
LTL 3.076011
LVL 0.630143
LYD 5.125397
MAD 10.431007
MDL 19.439284
MGA 4906.633513
MKD 61.533745
MMK 3383.557041
MNT 3539.859997
MOP 8.36304
MRU 41.518883
MUR 48.399699
MVR 16.050125
MWK 1808.994419
MXN 21.222788
MYR 4.623794
MZN 66.560934
NAD 19.271857
NGN 1623.605221
NIO 38.347228
NOK 11.747975
NPR 144.084351
NZD 1.835679
OMR 0.400997
PAB 1.042299
PEN 3.86645
PGK 4.176628
PHP 60.964656
PKR 290.386955
PLN 4.215863
PYG 8241.688733
QAR 3.792964
RON 4.976325
RSD 117.128928
RUB 104.045584
RWF 1451.155038
SAR 3.907418
SBD 8.799175
SCR 14.86197
SDG 626.090648
SEK 11.464505
SGD 1.413069
SHP 0.85797
SLE 23.651557
SLL 21844.935719
SOS 595.364722
SRD 36.570594
STD 21562.081421
SVC 9.120361
SYP 13544.808173
SZL 19.272456
THB 35.425163
TJS 11.408381
TMT 3.646118
TND 3.322084
TOP 2.439878
TRY 37.168878
TTD 7.08559
TWD 34.03443
TZS 2621.038023
UAH 43.777665
UGX 3841.367671
USD 1.041748
UYU 45.617055
UZS 13514.555742
VES 58.559375
VND 26179.128578
VUV 123.678421
WST 2.917756
XAF 657.217531
XAG 0.034184
XAU 0.000378
XCD 2.815376
XDR 0.80314
XOF 655.779254
XPF 119.331742
YER 259.497942
ZAR 19.278193
ZMK 9376.985749
ZMW 29.002626
ZWL 335.442448
  • AEX

    -5.2100

    909.11

    -0.57%

  • BEL20

    0.4200

    4242.74

    +0.01%

  • PX1

    54.8600

    7892.61

    +0.7%

  • ISEQ

    152.6600

    10065.59

    +1.54%

  • OSEBX

    13.7000

    1503.03

    +0.92%

  • PSI20

    14.9600

    6520.19

    +0.23%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -13.6700

    3093.21

    -0.44%

  • N150

    8.0800

    3374.91

    +0.24%

La COP27 se termine sur un bilan contrasté
La COP27 se termine sur un bilan contrasté / Photo: Ludovic MARIN - AFP

La COP27 se termine sur un bilan contrasté

Après des négociations longues et difficiles qui ont largement débordé du calendrier prévu, la COP27 s'est terminée dimanche à l'aube après avoir adopté un texte très disputé sur l'aide aux pays pauvres affectés par le changement climatique mais sans nouvelles ambitions pour la baisse des gaz à effet de serre.

Taille du texte:

Après plus de deux semaines, la grande conférence sur le climat de l'ONU a pris fin avec plus d'un jour de retard sur le calendrier prévu, ce qui en fait l'une des COP les plus longues de l'histoire.

"Ca n'a pas été facile" mais "nous avons finalement rempli notre mission", a souligné le président égyptien de la conférence Sameh Choukri.

Une déclaration finale fruit de nombreux compromis a été finalement adoptée, appelant à une réduction "rapide" des émissions mais sans ambition nouvelle par rapport à la dernière COP de Glasgow en 2021.

"Nous devons drastiquement réduire les émissions maintenant --et c'est une question à laquelle cette COP n'a pas répondu", a regretté le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, à l'issue de la conférence climatique.

Dans la foulée, l'Union européenne s'est dite "déçue" par l'accord sur les émissions.

Cette édition a en revanche été marquée par l'adoption d'une résolution emblématique, qualifiée d'historique par ses promoteurs, sur la compensation des dégâts causés par le changement climatique déjà subis par les pays les plus pauvres.

Ce dossier des "pertes et dommages" climatiques des pays pauvres avait failli faire dérailler la conférence, avant de faire l'objet d'un texte de compromis de dernière minute qui laisse de nombreuses questions en suspens, mais acte le principe de la création d'un fonds financier spécifique.

"Les pertes et dommages dans les pays vulnérables ne peuvent désormais plus être ignorés même si certains pays développés avaient décidé d'ignorer nos souffrances", a salué la jeune militante ougandaise Vanessa Nakate.

- Recul critiqué -

Le texte sur les réductions d'émissions a été également très disputé, de nombreux pays dénonçant ce qu'ils considéraient comme un recul sur les ambitions définies lors de précédentes conférences.

Notamment sur l'objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris, contenir le réchauffement à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, qui est toutefois réaffirmé dans la décision finale.

Les engagements actuels des pays signataires de l'accord ne permettent pas de tenir cet objectif, ni même celui de contenir l'élévation de la température à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle, quand les humains ont commencé à utiliser en masse les énergies fossiles responsables du réchauffement climatique.

Ces engagements, en admettant qu'ils soient intégralement tenus, mettraient au mieux le monde sur la trajectoire de +2,4°C à la fin du siècle et, au rythme actuel des émissions, sur celle d'un catastrophique +2,8°C.

Or, à près de 1,2°C de réchauffement actuellement, les impacts dramatiques du changement climatique se multiplient déjà.

L'année 2022 en a été l'illustration, avec son cortège de sécheresses, méga-feux et inondations dévastatrices, impactant récoltes et infrastructures.

Les coûts de ces événements extrêmes s'envolent également: la Banque mondiale a ainsi estimé à 30 milliards de dollars le coût des inondations qui ont laissé un tiers du territoire pakistanais sous l'eau pendant des semaines et fait des millions de sinistrés.

Les pays pauvres, souvent parmi les plus exposés mais qui sont généralement très peu responsables du réchauffement, réclamaient depuis des années un financement des "pertes et dommages" qu'ils subissent.

- "Suspects habituels" -

La bataille ne s'achèvera pas avec l'adoption de la résolution de Charm el-Cheikh puisque celle-ci reste volontairement vague sur certains points controversés.

Les détails opérationnels doivent être définis pour adoption à la prochaine COP, fin 2023 aux Emirats arabes unis, promettant de nouveaux affrontements. Notamment sur la question des contributeurs, les pays développés insistant pour que la Chine en fasse partie.

Autre sujet qui a secoué la COP: les ambitions de réductions d'émissions.

De nombreux pays ont estimé que les textes proposés par la présidence égyptienne constituaient un retour en arrière sur les engagements d'en relever régulièrement le niveau pris à Glasgow.

"Cette COP a affaibli les obligations pour les pays de présenter des engagements nouveaux et plus ambitieux", a regretté Laurence Tubiana, architecte des accords de Paris de 2015.

Sans compter la question de la réduction de l'usage des énergies fossiles, à l'origine du réchauffement mais à peine mentionnées dans la plupart des textes sur le climat.

Le charbon avait été cité en 2021 après de rudes échanges mais à Charm el-Cheikh les "suspects habituels", selon l'expression d'un délégué, s'y sont une nouvelle fois opposés pour le pétrole et le gaz. Arabie saoudite, Iran ou Russie sont les noms de pays les plus souvent avancés.

Le développement des renouvelables fait cependant l'objet d'une mention inédite aux côtés des énergies à "basses émissions", expression généralement appliquée au nucléaire.

K.Hashimoto--JT